Arslan Bloom - Amoureux de la nature

Maintenant adulte, je mesure 1m78 pour un poids d’environ 66 kg. Je sais que je ne grandirai pas plus, mais c’est comme cela. Pour mon poids, je dois faire attention pour ne pas engraisser alors je mange santé et je l’entraîne quotidiennement avec des exercices physiques et du yoga. Je fais aussi beaucoup d’escalade en montagne. C’est possiblement ma seule activité physique en dehors des excursions que je peux faire dans la nature et de l’entraînement, bien sûre. J’ai donc un corps svelte et souple, mais aussi une musculature développée qui se dessine délicatement sous ma peau. Rien qui ne ressemble à celle d’un athlète ou d’un culturiste. C’est assez discret tout de même. Je suis aussi imberbe qu’un nouveau-né, mais les lierres et la mousse qui recouvre mes mains, mes bras et le haut de mon corps font un peu substitue. Enfin, j’aime à le penser. Pour le bas du corps par contre…je n’ai rien à déclarer. Les poils tout comme les plantes n’y poussent pas. C’est la vie. Ma peau est claire malgré tout le temps que je peux passer au soleil, c’est un des effets que me cause Naturis puisque mon corps s’affaiblit, j’ai l’air un peu blafard. Oh, j'ai aussi une température corporelle plus basse que la moyenne ce qui rend ma peau plus froide et me rend un peu frileux. Pas de panique, c'est naturel chez moi! Mais je suis tout de même en bonne santé…je crois? Il y a longtemps que je ne suis pas allé voir un médecin ou un soigneur de la santé…hm…je devrais peut-être m’y remettre…

J’ai les cheveux d’un vert léger et cela est de naissance. Merci à mes parents fous de la nature pour cela. Ils sont très doux au toucher et légers aussi. Je les porte assez court, mais je garde une grande mèche de cheveux devant mon œil droit depuis que je ne peux plus utiliser sa capacité à voir l’énergie vitale des êtres vivants. Il est beaucoup plus faible que mon autre œil aussi, la vision est moins bonne. En parlant de mes yeux, ils sont assez grands et clairs, d’un vert tout aussi léger que ceux de ma chevelure. Leur teinte est un peu différente, mais assez semblable quand même. Rien de bien dramatique, mais ils brillent d’éclat à la lumière et sont bien malgré moi, une porte ouverte à mes émotions.

J’ai un visage fin et délicat, un nez assez étroit qui se termine en pointe estompée et des lèvres douces et minces d’un léger rose naturel. J’ai tendance à les mordiller quand je réfléchis ou lorsque je suis gêné. Tout comme mes joues deviennent bien vite rosées dans l’embarras et la surprise. J’ai un visage assez simple, mais très expressif. Petit plus, Il m’arrive parfois de porter des lunettes, mais je ne le fais pratiquement jamais. Je préfère voir sans elles. Donc, je les porte soit dans mon bureau à l’académie, soit chez moi quand c’est réellement nécessaire.

Mes mains sont assez grandes et mes doigts longs et raffinés. Comme je les utilise beaucoup, elles sont pleines d’écorchures et de cornes sur le bout des doigts et dans les paumes. Du moins, lorsque je ne porte pas mes gants et cela, je ne le fais jamais en public. Je taille fréquemment le lierre qui se trouve sur le dessus de mes mains et sur mes bras. J’en prends soin et je prends soin de moi aussi. J’ai une bonne hygiène corporelle. Et puis, mon corps, je le cache sous des vêtements amples, des pulls, des pantalons, des gants, tout pour ne pas abîmer les plantes me recouvrant et à la fois, ne pas les dévoiler au grand jour. Les élèves n’ont pas besoin de savoir que je souffre de Naturis même si je n’en ai pas honte. En même temps, cela protège mon corps de tout contact avec un autre être humain. Ainsi, aucune chance que je puisse transmettre la maladie magique à qui que ce soit.

Je ne crois pas que cela soit important à savoir mais, j'ai une anatomie masculine dans la moyenne et je porte des boxers moulants qui prennent bien mes formes. Mon corps, en général, pour bien des gens serait qualifié de séduisant. Pour ma part, je crois qu'il est comme tous les autres corps, fonctionnel, complet et ordinaire. Cela reste mon point de vue, vous pouvez avoir le vôtre.

Pour finir, je dirais que si on pouvait me donner une odeur, ce serait celle de la terre fraîchement retournée après une journée de pluie ou celle des boisées et des forêts. Une odeur un peu rustre aux premiers abords, mais ni envahissante, ni trop forte. Ce n’est qu’une effluve naturel qui me colle à la peau.

Niveau caractère, je ne suis pas très compliqué à comprendre. Je crois… Je déteste que les gens me touchent. Le contact physique me tétanise, me terrifie parce que j’ai peur que l’on découvre ma maladie magique et que celle-ci puisse être contagieuse d’humain à humain, de mage à mage. Je sais pertinemment que cela est «impossible», mais j’ai cette peur irrationnelle de rendre les autres malades par ma faute. Ainsi, je ne me suis pas fait toucher depuis des années. Je ne touche pas les autres non plus. C’est dans les deux sens. Ainsi donc, je ne démontre aucune marque d’affection physique à qui que ce soit. Je félicite avec des mots, je souris, je fais des cadeaux, je complimente, mais jamais je n’irai serrer une main ou encore faire une accolade. Je fuis comme la peste tous les contacts physiques possibles. Je préfèrerai m’incliner poliment à une présentation et première rencontre que de toucher la main d’une autre personne même si je porte mes gants. C’est entêtant et envahissant comme pensée, mais c’est comme cela.

Je suis quelqu’un de doux, curieux, gentil, souriant, assez timide lorsqu’il est question de parler de sentiments et beaucoup vous diront que je suis excessivement naîf en amour et avec l’intimité. Je l’avoue, je suis vierge et je n’ai jamais eu l’attrait de vivre une vie épanouie avec qui que ce soit. Je ne connais rien au sexe, ni à l’amour et tout ce que vous pourrez me dire qui serait sous-entendu, je ne le percevrai pas. C’est l’innocence de celui qui n’a jamais marché sur ce chemin sinueux, tout simplement. Je suis bien tout seul, mais je pense qu’au fond, c’est une excuse pour ne pas être approché ou me rapproché de quelqu’un. Ma maladie prendre beaucoup de mon esprit, de ma tête et j’y pense continuellement. Être seul, c’est être avec Buck, mon Torterra et mes plantes. Je suis une personne assez tranquille, mais tout de même avec quelques activités sportives. Entraînement, yoga et escalade sont principalement mes activités physiques, mais je pense pouvoir dire que partir en excursion aussi peut en faire partie. J’adore explorer la nature et ses contrées sauvages!

Je sais naviguer de petits bateaux à voile. Ma famille en possède un que j’emprunte de temps en temps lorsque je rentre à Sinnoh. J’aime les belles journées ensoleillées et les journées de pluie. J’aime la chaleur bien plus que le froid. Je suis un amoureux de la nature, mais cela, vous le saviez déjà, non? Aussi, j’aime le thé, les fruits et les légumes, mais je suis un carnivore dans l’âme. J’adore la viande et je ne refuserai jamais une belle pièce de viande si on me l’offrait. En gros, je ne suis pas difficile en ce qui concerne la nourriture. Je mange de tout. Je ne parle pas beaucoup de moi, mais je suis une personne très à l’écoute des autres et des plantes, évidemment. Enseigner aux générations futures me rend heureux et me comble de bonheur. Chacun trouve son plaisir par lui-même et le mien, c’est cela, enseigner et donner mes connaissances et mon savoir à autrui. Cela ne m’empêche pas de continuer à apprendre moi-même. J’adore apprendre! Sinon, je suis assez discret et j’ai tendance à ne pas faire de bruit lorsque je marche ce qui peut parfois créer des situations assez embarrassantes si je fais sursauter quelqu’un ou voit quelque chose que je n’aurais pas dû voir.

Je suis une personne respectueuse et je tente d’être sans jugement, mais tout le monde à ses défauts. Je suis intrépide mine de rien et je suis toujours à la lettre les règlements de l’académie. Je n’aime pas donner des punitions alors bien souvent, elles sont légères et ne doivent certainement pas valoir la gravité des actes commis par les élèves. Je suis comme cela, que voulez-vous? Par contre, je travaille toujours au mieux de mes capacités. Je suis déterminé et n’abandonne jamais. Je suis très soucieux de l’environnement. C’est une de mes grandes facettes de mage de la nature, un don de mes deux parents, j’imagine. Petit détail à savoir sur ma personne, je dors beaucoup et j'ai la fâcheuse manie de m'endormir un peu n'importe où quand je suis trop fatigué. Le plus souvent, on me retrouve en train de dormir à l'extérieur par journée de grand soleil. Mes plantes adorent cela.

Il me reste encore tant à découvrir sur moi-même. J’imagine que d’année en année, j’en saurai plus sur moi et que je me développerai comme le ferait un bourgeon de fleur. Il n’est jamais trop tard pour apprendre sur soi-même et parfois, on peut en être bien surpris.

Je suis né le 19 février 1993 et j’ai maintenant 28 ans. Les gens savent peu de choses sur moi puisque je n’aime pas trop me dévoiler, mais pour vous, mes chers amis, je suis prêt à vous raconter mon histoire. Celle de ma naissance, de mon enfance, de mon adolescence et celle de ma vie adulte et à peu près tout ce qui va avec elles. Ne vous inquiétez pas pour moi, je me sens prêt à vous en parler, mais s’il vous plait, ne me coupez pas la parole. J’en perdrais le fil. Merci à vous tous et j’espère que mon histoire aussi banale puisse-t-elle être selon moi, vous aidera à vous connaître vous-même.

Comme je le disais, je suis né le 19 février 1993, aux aurores dans la magnifique ville de Floraville, à Sinnoh. Je suis le fils aîné, le premier né de cette famille de mages de la nature et botanistes de métier. Évidemment, cela ne voulait rien dire quant à mon destin et mon future, mais disons que ma pomme n’était pas tombé bien loin de l’arbre et je dirais même qu’elle était tombée à ses pieds. Ma mère est une femme forte et droite, mais terriblement aimante aussi. Elle possède une forte affinité avec les plantes et de grands pouvoirs aussi et je tiens cela d’elle, tout du moins, ma passion pour la flore. Elle est une très grande botaniste. Mon père est calme, doux et silencieux. Il ne parle pas beaucoup, mais il sait être d’une très grande sagesse au moment opportun. Il travaille avec les humains sans pouvoir magique pour préserver les espèces en danger que cela soit de la faune ou de la flore. Je vois mes parents comme mes héros, des gens formidables et passionnés. J’ai aussi une petite sœur de 20 ans. Nous avons environ huit ans d’écart. Ce n’est pas bien grave, mais disons que je veille sur elle de loin. Elle n’aime pas trop que nous envahissions son espace personnel. Elle est très indépendante et je dirais que dans son cas, la pomme est tombée bien loin de l’arbre.

J’ai eu une enfance assez banale. J’étais curieux, je passais mes journées à l’extérieur à jouer dehors avec les autres enfants ou encore je passais du temps tout seul à admirer les fleurs autour de la maison. Je ne me suis jamais senti seul de toute ma vie parce que j’avais les plantes avec moi en permanence dans ma vie. C’est à l’âge de six ans que j’ai rencontré Buck. C’était un Tortipouss beaucoup plus petit que tous les autres de sa colonie. Il avait la tête coincée dans un trou certainement fait par un pokémon sol. Les autres Tortipouss ne voulaient pas l’aider et même si je ne comprenais pas leur langage, j’étais prêt à dire qu’ils se moquaient de lui. J’ai ignoré les autres pokémons de type plante et je suis allé l’aider à se décoincer de ce vilain trou dans le sol. Cela prit beaucoup d’effort pour un enfant de six ans, mais sans ceux-ci et ma détermination, je n’aurais jamais pu l’aider au mieux de mes capacités. Après une dizaine de minutes à travailler de manière acharnée à le déloger de là, je réussis à l’en faire sortir non sans perdre l’équilibre et tomber à la renverse avec le petit Tortipouss. C’est comme cela que nous sommes devenus amis, puis partenaire, Buck devenant mon familier et meilleur ami.

J’ai eu l’école à la maison avant de recevoir ma lettre pour l’académie. Mon père lorsqu’il avait le temps, me faisait la classe à la maison sur tout et n’importe quoi qui ne touchait pas la magie. Évidemment, ma mère s’occupait de m’apprendre tout ce dont j’avais besoin de savoir sur la magie et surtout la botanique et j’avoue que j’en redemandais toujours plus. J’adore apprendre et même encore à 28 ans, je veux toujours en apprendre davantage. C’est certainement pour cela que je suis allé dans la maison Créhelf lors que ma première année à l’académie et évidemment, que j’y suis resté. J’ai eu de belles années à l’académie même si je ne me faisais pas vraiment d’amis. J’avais les plantes pour me tenir compagnie et Buck aussi. À mes 17 ans, je me suis retrouvé infecté par la maladie magique Naturis en voulant aider un Rozbouton mal en point qui se trouvait dans les environs de ma ville natale lors d’une excursion nocturne. Depuis lors, je reste encore plus distant et loin des gens de peur de les contaminer. Cela n’aidant en rien à me faire des amis. Ce n’était pas bien grave et cela n’est pas encore aujourd’hui. Je préfère cela à la souffrance d’autrui par ma faute. Cela fut difficile à cacher et quelques personnes découvrirent mon mal, bien malgré moi. Surtout les professeurs et ma famille, en fait. Pourtant, je l’acceptais et me sentais bien avec elle, même si elle absorbait mes pouvoirs, ma magie et m’épuisait considérablement. Je prenais sur moi, comme je le fais encore aujourd’hui et je connais mes limites.

Après la cérémonie de remise de diplôme de magie à l’âge de 23 ans, je décidai de parfaire mes connaissances en botanique et sur la magie de la nature pour prendre le poste de professeur de botanique à l’académie et ainsi m’installer sur l’Île de l’Aurore dans la zone portuaire de Port-aux-Vœux. Cela ne se fit pas en une année bien évidemment et je ne pus intégrer mon poste qu’à l’âge de 25 ans. Pendant ces deux années où je ne travaillais pas, je me suis aventuré un peu partout dans les différentes régions du monde pokémon pour faire des excursions de jour comme de nuit dans la flore et la faune des différents environnements recouvrant ce monde. Je fus soutenu par mon père et ma mère. Pendant ces deux années, je laissai la maladie magique Naturis prendre le dessus sur moi, faisant en sorte qu’elle en devint irréversible. Cependant, maintenant que je suis professeur, je me contente d’arrêter la propagation pour ne pas qu’elle touche le reste de mon corps. Je ne souhaite pas mourir, je veux enseigner, donner mon savoir aux nouvelles générations. Enseigner est maintenant au centre de ma vie et je ne voudrais pas décevoir mes élèves en disparaissant à cause de mes décisions passées de ne rien faire contre la maladie.