Fear the Great Giratina !

Niko est un adolescent de 16 ans d’un mètre soixante-quinze. D'une taille moyenne, disons ! Il est également mince et peu musclé, n’étant pas le garçon le plus sportif. Il arrive parfois qu'en hiver, il prenne deux ou trois kilos lui donnant un petit peu de ventre, mais rien d'exceptionnel ! Pour reparler de ses muscles, disons qu'ils ont tendances à se concentrer dans ses jambes, aimant beaucoup les randonnées en montagnes. Pour le reste du corps, c'est une musculature assez moyenne qui constitue son corps. Rien d'exceptionnel, je le répète !

Il a les cheveux courts et rose pastel avec quelques fines mèches plus claires tirant sur le blanc, un peu épais, et peu disciplinés, pour ne pas dire... complètement en bordel. Il n’est pas rare de le voir avec des épis. Il a déjà tenté de discipliner ses cheveux, mais en vain, ce qui l’amena à ne finalement jamais vraiment se coiffer pour gagner du temps. Puis, ses cheveux ne lui importent pas vraiment, il faut dire. Il n'en prend pas particulièrement soin, mais ne les néglige pas non plus.

Ses yeux sont bleu-turquoise, et son regard très doux est accompagné de longs cils. Son visage est globalement rond, comme celui d'un adolescent de seize ans, et sa peau est très pâle. Il rougit donc facilement à la moindre émotion ou changement de température. Tout cela contribue à lui donner un air doux et innocent, voire angélique aux premiers abords.

Etant originaire de Frimapic, il porte souvent un manteau à capuche bleu pastel épais lui arrivant aux milieu des cuisses, doux et rembourré de laine de Moumouton. Ses manches trop grandes pour lui cachent souvent ses mains. Eté comme hiver, il porte toujours une veste à capuche un peu grande pour lui, d'un naturel pudique.

En dessous de ce manteau, il porte un costume sans manche gris clair et une chemise rose pastel, accompagnée d’un nœud papillon avec des motifs rappelant très fortement le Pokémon légendaire Giratina (fait main, bien sûr !).

Il revêt un pantalon "slim" assorti à son costume gris, qui est retroussé au-dessus de ses chevilles.

Ses chaussettes sont d'ailleurs souvent dépareillées. Est-ce un effet de style ou bien une erreur d'inattention ? Même Niko n'a pas de réponse à donner.

Il possède, de plus, des chaussures bateaux en cuir brun, soigneusement cirées.

Niko adore également personnaliser ses vêtements, en ajoutant par exemple à sa ceinture des trousseaux de clefs et des chaînes. Il possède à son oreille gauche un anneau argenté sur lequel est accrochée la clef de sa chambre, afin d’être sûr de ne pas la perdre. Même si dans tous les cas, sa magie lui permet d'ouvrir sa porte quand il le souhaite.

Enfin, il porte des bagues en argent et en or rose (deux sur la main gauche et trois sur la main droite).

Le jeune homme, bien que cela soit rare pour cause de manque de confiance en lui, adore porter quelques touches de maquillage. Notamment des teintes pastelles au niveau de ses yeux. Quelque chose de léger, en somme. Simplement de jolis et fins traits d'eye-liner clairs et fards à paupières aux couleurs enfantines. De même pour ses ongles qui parfois sont peints de jolies couleurs claires, variant selon ses humeurs. Cependant, il n'ose pas toujours porter tout cela en public.

Etant un jeune homme très timide, il a une démarche peu assurée lorsqu'il est en public, pouvant parfois se tenir un peu voûté, tout en étant très crispé. Il a également les sourcils tombants, dans ce genre de situations. Cependant, lorsqu'il est dans le privé, il a l'air bien plus assuré, et même léger.

Durant d'autres situations, disons... moins communes, notre Bubblegum préféré se revêtit de noir intégral. Il en va de même pour ses ongles et de son maquillage. Parfois même il a hésité à teindre ses cheveux en noir... ou à les déteindre en blanc. Peut-être que le jeune homme hésite entre être un être de pastel ou un prince des ténèbres. Comprenez-le, c'est si dur de choisir ! Dans tous les cas, il est très rare qu'il porte ce style sombre. Simplement pour des... rituels ? Il vous expliquera par la suite.

Niko est un adolescent très tête en l’air, et c'est une des premières choses que vous vous direz en premier lieu. Ce que lui reprochent souvent ses parents, d'ailleurs. Ainsi, il n’est pas rare qu’il perde régulièrement ses clefs, ses bijoux et autres objets de petite taille.

Egalement très maladroit, il lui arrive souvent de ne pas réussir à mettre un pied devant l'autre et à se ramasser lamentablement sur le sol. Son manque de confiance en lui fera qu'il restera souvent par terre en boule à penser qu'il n'est qu'un déchet. Lamentable, n'est-ce pas ?

Autre chose que vous remarquerez tout de suite, c'est sa timidité. Il est très anxieux lorsqu'il doit prendre la parole en cours. Peut-être que la cause à tout cela est qu'il n'est jamais allé dans un établissement scolaire avant d'être admis à Trismegis ? Enfin, bien qu'il ait réussi à légèrement soigner sa timidité, il n'est pas vraiment à l'aise, entouré d'inconnus. Il n'est pas pour autant asocial, loin de là.

Il essaye d'intégrer des clubs pour rencontrer des élèves de son âge, mais ce dernier n'a jamais réussi à sauter réellement le pas, et n'a pu  qu'effleurer la poignée de porte avant de se défiler et de s'isoler finalement dans sa chambre pour réviser en solitaire.

D’un naturel rêveur, il a toujours été passionné par les récits mythologiques de Sinnoh, notamment, les sciences et la lecture, sur lesquels il passe ses soirées.

A-t-il d'autres passions ? Mais bien sûr ! Niko est un gros consommateur de mangas, anime et jeux vidéos du genre RPG. Oh, et il adore cuisiner, notamment des pâtisseries et des boissons sucrées. Sa spécialité en salé ? Le curry, bien sûr ! Probablement car il a des origines de Galar. Enfin, il adore coudre diverses choses. Des vêtements, des accessoires et des peluches. pour vous citer ses exploits, il a déjà confectionné une peluche de Giratina sous sa forme Originelle. Même s'il aurait aimé qu'elle possède la même grandeur que le Légendaire, elle ne mesure pourtant qu'un mètre. C'est déjà beaucoup, quand même, non ? Le tissu, ça vaut cher !

Il est également très soucieux de bien faire, notamment en classe, et travaille donc beaucoup pour emmagasiner un maximum de connaissances dans diverses disciplines, tant qu’il s’agit de Pokémons. Il peut ainsi se montrer étonnamment très bavard et survolté lorsqu’il parle de ses sujets favoris (à base de Giratina, de mythologie Pokémon et de types Fée ou Spectre) même lorsque cela n’intéresse que lui, parfois. Et si vous osez lui dire qu'il n'est qu'un nerd et qu'il est inintéressant C'est la déprime assurée !

Le jeune homme, d’un naturel très doux et calme arbore souvent un petit sourire timide. Cependant, avec ses amis, il peut se montrer très taquin et blagueur.

Il est très gentil et généreux, mais attention : si un jour vous lui faites du mal, il y a de grandes chances qu’il fasse appel à des « forces obscurs et occultes » (c'est que dans sa tête, vous inquiétez pas) pour se venger.

Autant avec ses Pokémon que sa famille et ses amis, il est très affectueux et câlin, montrant régulièrement son amour à ses proches.

Enfin... dernière facette de notre Bubblegum : il peut se montrer très salé lorsqu'il se retrouve en situation de malchance. En plus de paniqué intérieurement (et parfois même de pleurer), il peut être très amer. Surtout lorsque son Familier fait encore des siennes en volant les biens de personnes innocentes...

C’est dans la jolie ville silencieuse de Frimapic que je vins au monde. Bercé par les flocons de neige depuis mon plus jeune âge, j’apprécie plus que tout être en contact avec le froid. Avoir des flocons tombant sur le bout de mon nez et mes joues jusqu’à les faire rougir. Le contact avec le froid m’a toujours été agréable. Était-ce par habitude ? Qui sait ?

Pour en revenir au sujet, je m’appelle Niko Óneiros Neos. Un nom bien compliqué, bien que j’ai intentionnellement raccourci mon prénom ! Eh oui… Mes parents m’ont donné le prénom de Nikolaï, mais personne ne m’appelle comme ça. Déjà, parce que c’est long et… quelle faute de goût, vraiment. Ma grande sœur, elle, avait le droit à un nom court et simple, en trois lettres ! Enfin… Ma révolte adolescente peut attendre. Retenez simplement que je m’appelle Niko, et que j’ai 16 ans !

Pour en revenir à ma famille, elle ne vient pas initialement de Sinnoh. Ils sont tous deux de Galar. Puis… J’ai une famille plutôt "atypique". En fait, j’ai deux pères ! Puis… Ma sœur n’est que ma demi-sœur ! Un de mes pères était marié avec une femme sauf… qu’en donnant naissance à Lia, ma grande sœur, elle a perdu la vie. Je ne l’ai donc jamais connue. Tout ce que je sais, c’est que mes parents se connaissent depuis très longtemps et qu’ils étaient initialement amis. Enfin bref, ça n’est pas le sujet !

Oh ? Suis-je adopté, du coup ? En fait… non. Je vous laisse imaginer dans quelles mesures deux hommes peuvent avoir un enfant biologique. C’est extrêmement compliqué, mais… la science fait bien les choses, parfois ! Et la biologie aussi, bien sûr. En fait, c’est surtout ça, qui a joué ! Un de mes pères n'étaient pas cisgenre... Enfin, ça n'est pas le sujet.

Bref, mes parents ont eu du mal à m’avoir, car cela nécessitait tout de même une aide médicale. Mais dans tous les cas… cela les a rendus très… TRES protecteurs. Peut-être même un peu étouffants par moment. Et pour souligner cela… je n’ai pas été scolarisé, avant d’être admis à Trismegis, l’année passée.

Mes parents craignaient qu’on découvre que je sois un mage, si jamais mes pouvoirs se dévoilaient à l’école. Rien que cette raison leur suffit à me donner les cours à la maison. Avec un père professeur de stratégie, et l’autre historien et mythologue, on peut dire que j’avais de bonnes connaissances générales qui me permettaient de me passer des cours traditionnels. Puis, depuis très jeune, j’adorais étudier par moi-même. Je devins très vite autonome ! Cependant, je ne voyais pas beaucoup d’enfants de mon âge. Il faut dire qu’à Frimapic, la population était vieillissante…

Je ne le vécus pas mal du tout, loin de là ! Ma grande sœur de huit ans mon aînée était très présente pour moi, lorsque mes parents étaient pris par leur travail. Et puis… mes parents prenaient vraiment soin de nous. Nous étions une famille aimante et toujours dans l’entraide, quoi qu’il advienne.

Ainsi, je vivais complètement dans mon monde. J’étais un garçon rêveur et passionné. Même si mes passions n’étaient pas toujours des plus… "normales", dira-t-on. J’adorais l’Histoire et la Mythologie. La Stratégie et les Sciences, aussi. En fait, je ne mentirais pas en disant que je m’intéressais à énormément de disciplines, qu’elles soient littéraires ou scientifiques. Je voulais amasser un maximum de connaissances pour impressionner mes parents. Car je les admirais. Ils étaient énormément cultivés. Et souvent, j’avais un complexe d’infériorité, par rapport à eux. Car ils étaient très courageux... et moi j'étais peureux et lâche. Alors je me surmenais. J’aimais apprendre de nouvelles choses alors ça ne me gênait pas du tout.

Mon rapport avec les Pokémons était plutôt bons, maintenant que j’y pense. J’avais d’ailleurs un attrait tout particulier pour les Pokémons de type Fée. Bizarre, sachant que mes parents étaient plutôt tournés vers les type Acier, Spectre ou Ténèbres. Des types qui… en impose j’imagine ? J’adorais les Spectres, moi aussi, bien sûr ! Mais j’espérais que mon familier serait de type Fée. Et pourquoi pas même de Type Fée et Spectre, comme un Mimiqui, par exemple ? Ça irait bien avec ma passion de la couture ! Enfin, je ne pourrais pas choisir. Le destin en décidera.

Justement ma passion de la couture, parlons-en. Elle me vient de ma demi-sœur ainée. Depuis que je suis jeune, nous faisons beaucoup de choses ensemble. Elle m’a appris à coudre et m’a partagé de nombreuses passions. Comme… La passion pour notre grand Seigneur Giratina, Maître de la Distorsion… ! Enfin, je m’égare peut-être un peu.

Je pourrais vous citer aussi les nombreuses fois où elle m’a emmené à ses cours de patinage. Si je suis maladroit, je demeure très adroit sur la glace, comme un Magicarpe dans l’eau ! Par ailleurs… Cela avait causé quelques quiproquos. Ces cours étaient exclusivement réservés pour les jeunes filles et… A six ans, on pensait que j’étais une fille, avec mes cheveux roses, et mon prénom (diminutif) qui, à Sinnoh, est plus féminin que masculin. Plusieurs années après, elle m’a avoué avoir fait exprès mais… Peu importe. C’était embarrassant, quand même… Mais promis, elle est gentille, juste un peu blagueuse, on dira !

Tiens, d’ailleurs, en parlant de souvenirs aussi joyeux qu’embarrassant… Je vais vous raconter ma rencontre avec mon familier. J’avais 14 ans. Et ma famille n’étant pas à la maison, je m’étais décidé à sortir effectuer quelques recherches au Lac Savoir ! J’admirais beaucoup les Pokémon Légendaires des Lacs. Notamment Créhelf. Je souhaitais rejoindre sa maison et le croiser pourrait peut-être me donner plus de chances d’y accéder. C’était stupide avec le recul, mais ne me jugez pas… !

Evidemment, je rentrai bredouille. Traînant des pieds dans la neige emmitouflé dans un large manteau rembourré de laine de Moumouton, je trainais des pieds. A part des Blizzis et autres Farfurets, je ne trouvais jamais rien, ici… J’adorais Frimapik pour son climat, ses paysages et son Temple chargé de mystères, mais il est vrai que parfois, j’aimerais voir d’autres choses que tous ces Pokémon sapins.

Pensif, je me retrouvai très vite devant ma porte. Tâtant ma poche dans le but d’attraper mes clefs, je fus très rapidement submergé par une vague d’angoisse destructrice.

« M-merde… ! Où elles sont ? »

Je… Je ne devais pas paniquer. Je… Je dois les avoir mise dans une autre poche, pas vrai ?

« Non… non… Nulle part… ! Je vais faire comment… ? »

J’avais les larmes aux yeux. Mais je tâtais tout de même partout dans la neige à la recherche de ce satané trousseau de clefs. Qu’est-ce que j’étais tête en l’air bon sang… Je mérite vraiment de mourir de froid dehors… ! Mes parents retrouveront mon cadavre frigorifié, tant pis… ! Aaaah… l’angoisse je vous jure. Je devais être misérable à creuser dans la terre avec mes mains. Finalement, je me retrouvai en boule sur le pas de la porte, songeant à accrocher mes clefs à ma boucle d’oreille à l’avenir. Boucle d'oreille que je m'étais faite tout seul, parce que mes parents voulaient pas me payer le pierceur... Mais c'est pas le sujet... !

Et… Ayant particulièrement froid. Je me mis à avoir des hallucinations, je crois. J’entendais comme des clefs tinter au-dessus de ma tête. Et… Dans le doute – promis je ne suis pas encore devenu fou – , je levai les yeux vers la source du bruit, juste un peu.

Mes clefs ainsi que d’autres que je ne connaissais pas dansaient sous mes yeux.

« Mais j’hallucine, je deviens fou… ! »

Je me relevai et… vis un Pokémon vraiment atypique que je n’ai jamais vu, danser joyeusement avec mon trousseau de clefs. Je restai bouche-bée. C’était… Un Pokémon trousseau de clefs qui portait un trousseau de clefs ? Eeeeeh… ? Mais j’ai mis quoi dans mon chocolat chaud ce matin, moi ?

Sans réfléchir une seconde de plus je saisis mes clefs et tirai dessus pour les lui faire lâcher.

« Espèce de voleur, rends-moi ça… ! »

S’en suivit un combat de titan entre ce Trousselin (je ne connaissais toujours pas son espèce, je le rappelle) et moi. Jusqu’à ce qu’une voix féminine nous forçat à nous interrompre. Elle était située à quatre mètres de nous et nous regardait en coin, d’un air hautain.

« Tsk ! Quelle misérable créature ! Ma décision est prise ! Trousselin, je te relâche ! Je refuse d’avoir un tel voleur avec moi ! J’ai si honte… ! Reste plutôt avec cet enfant sauvage, vous serez assortis, aux vues de vos manques de manières, pfeuh ! »

Et… dramatiquement, elle partit, sans aucune once de pitié pour la créature. Elle était sans doute le genre de femme riche qui n’accordait aucune importance aux Pokémons puisqu’elle ne sourcilla pas lorsque le Pokémon Trousseau se laissa tomber dans la neige, affichant un visage décomposé et triste. Il lâcha au passage mes clefs, que je ramassai. Et puis tant qu’à faire…

Je ramassai l’autre Trousseau de Clefs, le faisant entrer chez moi en le gardant sous le bras. Même si je lui en voulais, je n’avais pas aimé le mépris et le dédain de cette femme. J’avais par ailleurs aussi les larmes aux yeux de m’être fait traiter de sauvage par une inconnue, mais je suis un peu trop sensible parfois… En même temps, les gens ils font peur… !

Arrivé dans le salon, j’enroulai le Pokémon dans un plaid bien chaud pour le réchauffer. Il mit du temps à reprendre ses esprits… et puis d’un coup, il ne me lâcha plus. Comme s’il craignait d’être abandonné à nouveau. Il faut dire qu’il me faisait de la peine. Il était certes kelptomane (clefs-ptomane ? vous avez compris ?), mais de là à l’abandonner ? Il méritait juste qu’on sache l’élever correctement, non ? Enfin, je disais ça… Je n’étais pas sûr de savoir élever un Pokémon. Je vivais avec ceux de mes parents, mais ils étaient déjà dressés.

J’attendis que mes parents rentrent du travail avant de leur raconter toutes ces péripéties. Tandis que l’un d’entre eux me disputa d’être sorti sans autorisation, et d’avoir été trop tête-en-l’air pour avoir laissé tomber mes clefs… l’autre rit de bon cœur, peut-être un peu moqueusement, mais… j’avais l’habitude, ahah…

Dans tous les cas, ils me permirent de le garder. Je le capturai à l’aide d’une Pokéball, puis le renommai Kleis. Ce qui signifiait "clef" en langue ancienne, car j’étais peu inspiré. Et... non, je ne m'étais pas vraiment foulé, je l'admets. J’appris plus tard qu’il possédait le type Fée, et je fus ravi ! Moi qui souhaitais spécifiquement ce type pour mon premier Pokémon. En plus, qui sait ? Il sera peut-être mon Familier, non ? Mais avant cela, il fallait devenir proches.

Ce qui arriva très tôt.

Nous fûmes rapidement inséparables. Il ne volait plus, d’ailleurs ! Enfin… presque. Disons qu’il "empruntait" à durée indéterminée, et sans prévenir ? Enfin bref. C’était déjà ça. La kleptomanie c’est une maladie grave, vous savez.

L’année de mes quinze ans, je reçus ma lettre d’admission à l’Académie de Trismegis, sans grande surprise, même si au fond… J’avais angoissé pendant un an, de peur de n’avoir aucun pouvoir, en fait ! Ce qui n’était pas faux… ? Je n’arrivais pas à user de magie. Enfin je crois ? C’était ce que je croyais. Ou alors je pensais que c’était Kleis qui était à l’origine des déverrouillages de portes non voulus.

L’été précédant mon arrivée su l’île de l’Aurore, mes parents et ma sœur ont supervisé mon rituel. Depuis ce jour, Kleis et moi sommes liés plus que tout. On ne se connaissait pas encore depuis longtemps, mais le courant passait très bien malgré… quelques prises de bec, parfois, lorsqu’il vole mes affaires.

Ainsi, nous arrivâmes en septembre 2020 à l’Académie. J’étais… mort de trouille. Très anxieux, je ne le cache pas. En plus d’être très timide, j’avais beaucoup de mal à me faire des amis. Après tout… mes parents ne m’ont pas scolarisé. J’avais surtout l’habitude de parler à des gens plus âgés, en fait… Mais comment allais-je me faire des amis de mon âge, dans ma classe ? Rien que d’y penser, j’avais la boule au ventre.

Mais avant la rentrée, souhaitant ne pas y penser, j’arrangeai ma chambre dans laquelle j’allais vivre huit ans. C’était long, quand même ! Mais j’avais hâte. Le milieu scolaire m’intriguait. J’avais très envie d’aller en cours, d’avoir des camardes de classe, des professeurs intéressants et par-dessus tout… Je voulais en apprendre plus sur la magie.

Ma chambre était un reflet de moi-même. Je n’avais encore jamais invité personne dedans mais… Je vais vous la décrire. Etant un lecteur assidu et curieux d’en apprendre toujours plus, j’ai installé plusieurs bibliothèques et étagères pour ne jamais manquer de lecture. Parmi mes lectures, on peut retrouver vraiment tout et n’importe quoi. Des livres de cours, des livres sérieux, et… Des lectures plus "normales" pour mon âge. Des mangas. En tout genre. Surtout des shônen et de seinen, en fait. Même si parfois, c’est plus varié. Sur mon lit se trouve une quantité impressionnante de peluches de Pokémons, forcément. J’adorais les peluches ! La plus imposante étant une peluche Ponyta de Galar que je traîne depuis mon enfance. Sur les murs, on peut y trouver des photos de ma famille au complet et de leurs familiers. Donc… Un Lucario, un Spiritomb et un Pitrouille. De manière moins assumée… mes passions se voient beaucoup dans ce décor. J’ai une vitrine et des étagères remplies de figurines de personnages fictifs. Et un étage entier servant d’autel à Giratina, notre Seigneur… ! Il y a beaucoup d’objets dérivés faits de ma main comme… des figurines en pâte fimo, des accessoires… ce genre de choses. J’ai même un grand poster de lui au-dessus de mon lit ! Oh, et une peluche ! Pas de taille réelle, mais… Vous savez, je l’ai faite main, et le tissus vaut cher.

Pour changer de sujet… Un sujet qui me tient à cœur et m’angoisse beaucoup. Je complexais beaucoup sur ma magie, en fait. Loin d’être puissante, je me sentais inférieur aux autres. Mes parents étaient vraiment puissants et… Moi je pouvais simplement déverrouiller des serrures non magiques, ce genre de chose. Ah, et aussi les verrouiller ! Mais je n’avais pas encore beaucoup développé ma magie, j’allais en apprendre plus, au fil des mois et des années. J’y travaillerai d’arrache-pied !

Et c’est ainsi… que ma première année passa très vite. Ma timidité était moins marquée, mais j’avais toujours beaucoup de mal à me faire des amis. Je n’en avais toujours pas. Si on m’avait conseillé de m’inscrire à un club, je n’avais encore jamais osé franchir le pas. J’étais tellement maladroit et… mes passions n’intéressaient que moi. On allait forcément me trouver bizarre, non ? Ou m’agresser ? Aaaaah… Pourquoi ai-je si peur des autres ?

Enfin, ça n’était pas si horrible. Même si je n’avais pas d’amis… J’arrivais à bredouiller quelques mots à mes camarades de classe. Je pense que je progresse, non ?

En tout cas… Cet été, j’ai tenté de prendre sur moi et je sens que cette deuxième année sera différente. J’allais enfin sauter le pas et m’ouvrir aux autres ! Même si j’ai peur, quand même, hein, ahah…

Bref ! J’ai pris la résolution de passer la moitié de mes grandes vacances à l’Académie pour me faire des amis ! Et… je vais y arriver ! Même si j’ai la frousse…