Genius? A number of people call me that... But I don't think I'm any genius.

Archymède est propre, tenu et possède une apparence qui reflète bien l'image qu'il veut projeter de lui-même. Il se tient bien droit, bien fier, certes des fois plus par tension que par fierté, mais il le cache bien. Un jeune homme de taille assez petite, on pourrait le confondre facilement pour un garçon plus jeune, de par ses traits très doux et non-sec. Son visage possède encore quelques traces de son enfance, dénoté par ses traits enfantins. Toutefois, il est bien loin d’être petit ni enfantin. C’est le seul fait qu’il s’entoure d’homme plutôt grand et à l'apparence mature qui fait ressortir la différence de grandeur entre lui et ses compagnons. Il possède ses propres caractéristiques qui font de lui un "homme". Certes, il n'est pas musclé, il n'est pas massif, il est sur le côté élancé, agile comme un chat et rapide comme un éclair. Il peut sembler fragile, précieux avec sa petite forme, mais il en découragera plusieurs qui s'entêtent à penser de sa personne comme n'étant qu'un jeunot incapable et à protéger.

Archymède, en apparence, est tel un panorama sibérien. Blanc, accentué de bleu glace, peut-être un peu de jaune ici et là pour dénoter les étoiles dans le ciel noir. Son teint est pâle, extrêmement pâle, ce qui pourrait être dû à son propre entêtement à ne pas sortir de sa chambre ou encore la nature même de son être. Au centre de cette étendue de blanc froid sibérien, vous trouverez deux gemmes d’un bleu aquatique glacial, presque turquoise, remplies et à la fois dénuées d’émotion. Ses yeux sont d'un bleu rempli de mystère. Des fois vert d'eau, des fois d'un bleu profond, ils sont froids, aussi renfermés sur sa personne que l'individu auxquels ils appartiennent. Mais ils ne manquent pas de s'allumer lorsque son attention trouve quelque chose d'assez intéressant pour attirer son regard ancien vers elle. Ses cheveux blond platine sont d’une longueur assez notable, chatouillant le derrière de son cou de leurs pointes. Les boucles qui lui tomberaient dans le visage ou bien les environs sont attachés en une petite couette au derrière de sa tête, alors que des mèches plus courtes encerclent son visage. Plusieurs pourraient appeler la texture de sa crinière comme "fluffy" ou encore soyeuse. Il ne le dénie pas. Il sait que ses cheveux ont une tendance à ne faire ce qu'ils veulent, de sortir de sa coiffure, de vouloir explorer le monde dans tous les sens. Peut-être est-ce cette tendance qui pousse les gens à dénoter de... "fluffy", ses pilosités. À rechercher.

Le Créhelf possède ses touches uniques à lui. De son regard qui en surprenne bien des nombres ainsi que sa forme, il y a bien un seul détail qui le dénote des autres sorciers : le tatouage mystérieux qu'il porte au cou. En forme d'étoile à 4 pointes et d'un jaune tournesol, elle chevauche sa pomme d'adam presque exactement. Certain dirait qu'il s'agit d'une marque de naissance, d'autre de l'équivalent d'une barre de code ou encore, ceux adepte de la théorie selon laquelle Archymède ne serait pas un être humain, mais un être artificiel, ou mieux encore, un robot et que ce serait la signature de son créateur. Archymède n'en connaît pas l'origine et n'a jamais osé poser la question à son maître, alors il ne s'y connaît pas plus que la populace.

Le jeune mage est atteint de la maladie de la Chair Givrante. Une maladie qu'il possède depuis son plus jeune age, cette dernière s'accompagne d'une Bradycardie ainsi qu'une Bradypné, résultant en une apparence de glace. Sa maladie, heureusement, n'est pas à un stade où quelques sortilèges de glace accentue gravement son état, mais ce dernier doit bien faire attention de ne pas exagérer non plus.

Les couleurs qu’affectionne Archymède sont le jaune, le noir, le blanc et le bleu royal. En dehors de l'uniforme de l'école, il apprécie porter son sarrau, offert à son anniversaire de 10 ans par son Maître. Il en prend soin comme la prunelle de ses yeux, même s'il lui arrive de l'oublier. Accompagné de gant protecteur noir à la paume rouge, il peut sembler comme un vrai scientifique fou. Il oublie cependant souvent des lunettes de protection. Accompagné de pantalon gris foncé et d'une chemise bleus royal, le Prince de Glace s'enferme dans sa chambre pour expérimenter et n'en sortira que dans plusieurs heures.

Archymède n’est pas très émotif. C’est la description qu’une personne non connaissante donnerait sur l’alchimiste. Cette affirmation est à la fois véritable et fausse. Archymède est bel et bien très peu affectueux.  La façon dont il démontre son appréciation est remplie de beau mot qui en ferait tourner en bourrique certain. Est-il vraiment véritable dans ces dires de valorisation ? Soyons honnête. La plupart du temps ? Non. Archymède est reconnu pour avoir l’attitude d’un gentleman, de quelqu’un de poli, silencieux, mais qui émet tellement d’intrigue et d’intérêt dans ses quelques paroles qu’il lui suffit à ne plus rien dire pour que la conversation arrive à un stagne.

Toutefois, son attitude qui dirait froide, renferme en son centre une personne attentionnée, un peu maladroite socialement, mais qui adore les quelques personnes qu’il juge comme proche. Prêt même à son propre sacrifice personnel pour que tel et telle personne soit saine et sauf à ses yeux. Rare sont les personnes qui obtiennent ce rôle auprès du chevalier, alors il les tient très serrés proche de son cœur. Ce n’est pas le premier à entreprendre une relation, alors c’est une complication de plus sur le niveau relationnel.

Il est assez fermé sur sa personne, même auprès des personnes proches de lui. En partie, parce qu’il ne s’en souvient pas, mais également, car les quelques informations qu’il possède sont assez pour l’effrayer et ne pas vouloir en parler. Il n’a pas une estimation de sa propre valeur personnelle extrêmement grosse, allant part moment à se traiter de monstre et de créature. Il se pense différent, non-humain, des fois comme une expérience lui-même. Ce n'est pas tant une habitude à force de se trouver différent, mais également un mélange de ses propres expériences personnelles. Lorsqu'on ne comprend pas quelque chose et que les solutions ne se présentent pas pendant des années, on apprend à faire avec et abandonner l'idée que quelque chose change.

C’est un grand être de curiosité, adoptant une attitude qu’on rattacherait de loin à de l’excitation… Dans les mesures qu’on dirait “Archymèdiennes”. Il est curieux, recherche toujours une façon de comprendre quelque chose, de savoir quelque chose. Il apprécie un bon mystère, et juge que le voyage est presque plus important que le produit. C’est une âme scientifique. Seulement, son attention est très faible. Si un sujet n’attrape pas sa curiosité, il s’en lassera bien rapidement, vaquant à d’autres occupations bien plus intéressantes à ses yeux. Bien sont nombreux les dessins qu'il a laissé inachevé ou encore les cours qu'il n'a pas écouté.

C’est un être qui aime sa solitude, ses recherches et être laissé à lui-même. Il préfère travailler en silence et seul avec ses idées. Avec le temps, il a appris à travailler avec du bruit ambiant, par pure adaptation obligatoire, mais il sera toujours plus à l'aise lorsqu'il est seul avec son cerveau. Il ne sera pas lui-même en public, mais bien une image qu'il se donne et qui marche bien. Un être poli, silencieux, un génie tout à point. Seulement, il a beau être un génie, il n'en reste que très différent de l'image qu'il se donne. Si, il est silencieux, si, c'est un génie, s'il peut-être tout autant poli qu'un gentleman qui se doit de l'être, mais il est bien plus que ça. Il possède une chaleur et un timide sourire qu'il ne revêt que lorsqu'il est à l'aise. Il ne se laisse pas relaxer à la vue de tous, et encore moins des inconnus.

Cela ne veut pas dire qu’il n’apprécie pas la présence d’une personne familière à ses côtés, mais les grandes populations et ville ne sont pas son choix de prédilections. Comme dit plus tôt, il ne supporte pas les grandes places foulées et fera tout pour éviter les rassemblements ainsi que les célébrations qu'il voit comme une perte de temps. Alas, c’est également là que les ressources pour ses recherches sont les plus concentrés.

Archymède est un hiver. Il est froid, il est sec, il fait mal quand il le veut, mais il s'adoucit quand le temps et les circonstances le veulent bien. Il passe et se lasse bien rapidement de la normalité et cherchera des activités plus intéressantes et il est curieux, extrêmement curieux. Mais même un hiver peut-être chaud quand on apprend à le connaître mieux.

Du plus loin qu’Archymède ne se souvienne, il n’a jamais connu ce à quoi une famille pouvait ressembler. Depuis le début, c’était seulement lui et son maître ainsi que les autres enfants de l'orphelinat. Archymède était un enfant curieux depuis qu'il pouvait à peine ramper, toujours à la recherche de quelque chose à étudier ou juste observer. Ça, la maitresse de l'orphelinat, s'en était bien aperçu dès le premier jour où elle aperçu le visage du futur mage, jeune enfant curieux à peine de quelques années, offert avec tristesse et regret. Ses parents n'étaient que des simples fermiers, inconscient du potentiel magique de leur fils. Mais quand les signes de sa condition médicale apparurent, signes qu'ils ne comprenaient guère, ils ne surent pas quoi faire. Ils ne pouvaient continuer de vivre dans le mensonge, aussi réconfortant qu'il était : ils étaient apeurés pour leur fils et ne savait pas comment gérer avec. Toutefois, malgré la peur et l'inconfortable malaise qui s'établissait lorsque les parents posaient yeux sur l'enfant, surveillant chaque jour pour l'haussement et baisse de son ventre, ils ne pouvaient s'empêcher de s'inquiéter. Ils restaient ses parents pardi! Les parents ne pouvaient continuer dans leur élan, mais leur fils continuait de grandir, et ils ne pouvaient s'en occuper adéquatement sans que ce dernier souffre de leur propre malaise. Il fut donc décidé, pour le bien autant de l'enfant que des parents, qu'il serait apporté à l'orphelinat de la ville. Une décision déchirante, mais qui devait être faite.

L'enfant qui deviendrait Archymède fut donc amené, âgé à peine de 3 ans, à l'orphelinat de la ville. La maitresse de l'orphelinat, observa l'enfant pendant ses premiers jours. Il était distant, silencieux, beaucoup plus qu'un enfant de son age ne devrait l'être. Cet enfant possédait un haut potentiel magique. Elle pouvait le savoir, elle avait élevé plusieurs enfant de mage et était elle même une magicienne. Toutefois... Il semblait être déconnecté de ses sentiments, peut-être une séquelle de la tension de son ancien foyer? Elle devrait continuer d'observer avec attention le jeune enfant.
Quant à Archymède, il sentait le regard des enfants présents, de la maitresse, et cela resserrait quelque chose dans son ventre, une sensation qu'il associerait dans le futur avec sa maladresse social ainsi que son inaptitude à apprécier les regroupements purement familiers. Il ne pouvait se mélanger aux autres, il ne savait simplement pas comment le faire. Que devait-il faire? Les sentiments étaient toujours un mystère à ses yeux, et il n'y voyait pas un grand attrait. Cela n'aidait pas sa réputation parmi les autres protégés de l'établissement. Rien n'arrangeait le fait qu'il semblait attirer l'attention de La Maitresse en particulier. Une attention qui le mettait mal à l'aise. Que pouvait-elle lui vouloir? La réponse à sa question, il l'a reçu quelques années plus tard.

Vers l'age de 7 ans, Archymède avait vu nombreux enfants partir et venir de l'orphelinat, toutefois son heure ne semblait jamais venir. La maitresse lui offrit alors de pouvoir l'instruire. Qu'avait-il à perdre? S'il pouvait apprendre quelque chose, n'en ressortirait-il pas plus sage? Il accepta donc, et se fut son premier pas dans le monde magique. Il apprit beaucoup auprès de la personne qu'il appellera dans le futur Maitre. Pas tant dans la pratique, mais surtout sur les connaissances du monde magique ainsi que les Pokemons. Toujours plus curieux, toujours plus avides de connaissances, Archymède attendit son temps ainsi.

C'est à son anniversaire de 8 ans que son Maitre lui offrit son compagnon qui allait devenir son familier. Le Dragmara, à l'époque un simple Amagara, fut son premier Pokémon, et reste à ce jour son unique Pokémon. Un spécimen doublemement spécial, son Maitre avait pensé que les deux pouvaient se comprendre dans leur unicité. Dès que les deux s'étaient vu, il avait forgé une amitié solide, se reconnaissant dans leur malaise des intéractions sociales inutiles.

Trois ans passèrent, mais toujours rien. Son Maitre commençait à s'inquiéter. Elle ne pouvait continuer de s'occuper d'Archymède à temps plein, surtout pas avec toutes les études que l'enfant demanderait. Elle avait déjà sa license pour enseigner à sa demeure, privilège qu'elle avait profité avec Archymède pour lui permettre d'avoir ses premières années d'enseignement, mais elle avait d'autre enfant à s'occuper et les études secondaires étaient une autre affaire. Elle devrait confier Archymède à quelqu'un d'autre. Elle le confia alors à une amie.

Comme dernière leçon, son Maitre lui offrit de performer un rituel, afin d'éveiller d'avantages ses pouvoirs. Mais avec cet éveil, une maladie se présenta : La Chair Givrante. Archymède devait désormais faire avec une condition de plus.

C'est alors proche de son anniversaire de 10 ans qu'Archymède fit ses valises. L'amie de son maitre vivait à Alola, une toute autre région, et il partait dans quelques jours. La nouvelle l'avait certes surpris, mais il savait que son séjour à l'Orphelinat ne durerait pas. Il avait déjà assez profité de la gentillesse et hospitalité de son Maitre, il était temps pour lui de se trouver une famille. En route pour Alola.

Là, il y découvrit une famille heureuse. Ces derniers l’accueillirent dans leur famille avec bras ouvert, ce qui déstabilisait bien Archymède au début. Il n’avait jamais compris les utilités des sentiments, ils ne servaient qu’à distraire du but et de décourager. Seulement… Avec eux, il finit par trouver que certaines émotions étaient… Dignes d'être explorées. Il y vécut quelques années avant de devoir quitter pour Trismegis. Quand il reçu la lettre de l'école, il n'avait qu'à voir la mention de la magie et il était d'accord

Arrivé à Trismegis, il rejoint la maison Créhelf, bien content d'être parmi des confrères recherchants le savoir. Il forgea son pacte avec son Amagara, renforçant encore plus son lien avec cette dernière.