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On dit qu'il y a de cela plusieurs siècles, un homme dont nul ne connait le nom ni l'origine, affaibli par des guerres incessantes, eut un rêve.
"Je souhaite créer un havre de paix pour y conserver la magie."
Une simple pensée, qui, à elle seule, n'aurait pu mener à rien, cependant...Lire la suite

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(with every dream we find) we feed, we burn, we lie ☆ Victor

Victor Williams
Créfollet - 1ère Année
Créfollet - 1ère Année
Victor Williams
Pokémon Familier : Miaouss de Galar ♀ - Adaline
Age : 17
Messages : 12
Points RP : 25


Pokémon et Inventaire Pokémon et Inventaire:
(with every dream we find) we feed, we burn, we lie ☆ Victor Mar 17 Aoû - 1:21

Williams, Victor
”I wanna live like I lost the script and scream every line like this is it.”
Miya Chinen, Sk8 the Infinity
Familier: Miaouss Galarien, ♀
Surnom Adaline
Shiny? Non
Talent Griffe Dure
Capacité de reproduction : Tranche-Nuit

► Date de naissance: 15 ans, né le 13/08/2006
► Genre:
► Orientation : Ace, et pour ce qui est du reste il s’en balance
► Classe : Maison Créfollet
► Années d'étude : 1ère année
► Ville et région Natale: Motorby, Galar
► Spécialisation magique: Dû au type Acier de son familier, Victor possède la capacité de manipuler à sa guise le métal qui se trouve autour de lui et peut en changer la forme avec aisance. Il lui arrive régulièrement de se servir de sa spécialisation magique afin de  sculpter de petits pokémons métalliques afin d’avoir de quoi s’occuper. Il est également en mesure de recouvrir son corps d’une fine couche de métal protectrice, pouvant maintenir la chose durant quelques minutes; le tout n’est pas sans rappeler les éléments métalliques qui recouvrent en partie le corps des Miaouss de Galar.
► Maladie Magique : Aucune.


On ne peut pas le cacher; malgré une adolescence déjà bien entamée, Victor, il a encore des airs de gamins qui lui collent à la peau et refusent de le lâcher.

Sur sa tête, la capuche des sweatshirts bien souvent enfantins qu’il a l’habitude de porter, le tout recouvrant une masse de cheveux sombres qui lui encadrent le visage et lui tombent presque toujours devant les yeux. Puis une paire de sourcils fins et deux yeux d’un vert vif, sans cesse occupés à observer ce qui se passe autour de lui avec un intérêt marqué.

À 1m51 avec ses chaussures, il possède une taille qui est loin d'impressionner autre que par son absence de verticalité; à vrai dire, quand on le regarde de la tête aux pieds, il n’a vraiment rien d’imposant. Un corps frêle aux os minces, une carrure fine et chétive, une santé tout aussi fragile que ce à quoi on peut s’attendre en voyant son teint pâle et sa maigre silhouette. Et, bien souvent recouvertes d'une paire de gants, des mains délicates ornées des taches d'encre et de graphite qu'il a presque en permanence sur le bout des doigts, échos du cahier à dessin qui ne se trouve jamais bien loin.

Victor, il cache tout ce qu'il n'aime pas de lui-même et il vous oblige à vous focusser sur le reste. Toujours, des habits extravagants aux couleurs d’une vivacité qui, sans cesse, attirent l’attention. Et pourtant, il ne porte que des vêtements amples qui recouvrent bien souvent la majorité de son corps, comme s’il ne voulait pas que les gens puissent voir ce dernier.

Victor, il donne l’impression de prendre plus de place que sa taille ne le permet. Une démarche confidente, se tenant la tête haute. Une gestuelle ample et expressive chaque fois qu’il parle, dans ses mains, son expression, sa posture, sans cesse en mouvement. Il remplit l’espace autour de lui et plus encore; à la bibliothèque, il recouvre la table entière au lieu de la partager avec d’autres étudiants, et il s’étend de tout son long sur les sofas de la salle commune sans la moindre pensée pour ceux qui auraient voulu s’y asseoir.

Bien souvent, il dégage une allure presque féline, que ce soit par ses vêtements, son regard ou encore l’expression qu’on retrouve sur son visage. Comme si, volontairement ou non, son familier et lui étaient sans cesse en train de se refléter.  
How long is the body beholden


Victor, au premier abord, c’est un amalgame de détails qui, une fois mis ensemble, vous poussent bien souvent à vous demander s’il fait réellement exprès d’être aussi énervant.

Dans la majorité des cas, la réponse est oui.

Lui, c’est quelqu’un qui aime s’amuser, et ce même si cet amusement est bien souvent trouvé aux dépens des autres. Il a la moquerie facile, ayant toujours un commentaire sur le bout de la langue que bien souvent il ne peut s’empêcher de laisser échapper. Dans ses temps libres, il dessine des caricatures particulièrement réussies de moments embarrassants qu’il a remarqué et les envoie aux concernés. Et si quelqu’un se serait tenté à lui demander un service, il y a de bonnes chances que, même s’il se sentait d’humeur à accepter avec une attitude dramatique et faussement magnanime, le processus entier de la chose leur aurait fait regretter d’avoir pris la peine d’y essayer.

C’est celui à côté de qui personne ne veut s'asseoir; il tapote le bout de son stylo sur son cahier, il tape du pied durant la majorité de la période de cours et il passe son temps à bouger sur sa chaise comme s’il lui était impossible de trouver une position confortable. D’une part, parce qu’il sait que ça tombe sur les nerfs de ses camarades de classe, et de l’autre, parce que c'est plus fort que lui. Victor, il a toujours trop d’énergie pour que celle-ci soit contenue dans le corps chétif que la vie lui a attribué.

Malgré une intelligence certaine et un bon sens de l’observation, il reste tout de même quelqu’un qui est, plus souvent qu’autrement, régit par ses propres émotions. Un comportement contrôlé par instinct plutôt que par une froide calculation, et qui dans le feu du moment se base sur le ressenti et non la réflexion.

Ça ne l’empêche pas de rarement s’énerver lorsqu’on décide de lui laisser savoir à quel point il peut être irritant.

Après tout, il n’y a rien qu’on pourrait lui dire qu’il ne sait pas déjà. Parce que malgré sa facilité à abaisser les autres afin de pouvoir s’élever au-dessus d'eux, s’il y a bien une personne en qui il n’a aucune confiance, c’est lui-même.

Pas quand il avait déjà quatres frères et soeurs aînés qui avaient fait leurs preuves et plus encore, et que Victor était juste… Victor.

Le cadet de la famille sur lequel on porte le plus souvent attention afin de s’assurer qu’il ne s’aventure pas trop loin des sentiers battus. Qui sans cesse s'est fait répéter qu’il devait faire mieux, être mieux s’il voulait un jour être à la hauteur de son nom et de son héritage. Qui a entendu trop souvent pour pouvoir le compter que de devenir un mage était la seule chose sur laquelle il devait se concentrer au lieu de perdre son temps avec des passe-temps inutiles et sans valeurs.

Car lui, il a toujours préféré l'art à la magie, un artiste affirmé né au sein d’une famille valorisant les prouesses magiques par-dessus tout le reste.

Et à l’intérieur de lui, caché de tous, est ce sentiment de ne jamais être suffisant. Pas pour sa famille, pas pour lui-même, pas pour qui que ce soit.

C’est pourquoi les insultes que ses interlocuteurs exaspérés pourraient bien lui balancer n’arrivent que bien rarement à le déranger; plutôt, il voit ça comme un divertissement, un jeu connu que de lui-même où le gagnant est celui qui arrive à avoir le dernier mot.

Puis il y a Adaline.

Adaline, son familier envers qui il ressent tellement d'affection que parfois, il a l'impression que son cœur est tout simplement trop gros pour sa poitrine. Pour Victor, du haut de ses oreilles pointues jusqu'au bout de sa queue touffue, Adaline, elle est parfaite. Et que malgré sa taille et sa carrure qui laissent franchement à désirer, le premier qui osera passer un commentaire désobligeant à son égard fera face à toute la fureur que son corps contient, les coupables ne recevant bien souvent aucun avertissement avant qu’il leur saute à la gorge avec sa magie et avec ses poings, un sentiment de rage brûlant au fond de sa poitrine. Et il n’en a rien à faire qu’il y ait de bonnes chances que ce soit lui qui finisse au tapis.

Parce que Adaline, c'est la prunelle de ses yeux et personne n'a le droit de l'insulter. Personne.

Victor, il aime prétendre que tout lui vient facilement et se moquer de ceux pour qui ce n’est pas le cas. Faire comme si ses résultats scolaires et son habileté certaine dans tout ce qui touche la magie proviennent du talent que le reste de sa famille possède, qu’il est tout simplement né pour surpasser les autres et que si ce n’est pas votre cas, c’est votre problème et vous avez juste à essayer de vous mettre à son niveau.

Pas que tu pourras,” il vous dira, une main sur les hanches, sourcil haussé et sourire amusé sur le visage.

Ce qu’il ne mentionne pas, ce sont les heures de pratique qu’il accorde aux sorts qu’il apprend, les répétant encore et encore et encore jusqu’à ce qu’il n'y a pas une syllabe mal articulée, un seul geste de travers et un cheveux déplacé afin de pouvoir montrer à ses parents, ses frères et soeurs que lui aussi, il a assez de talent pour devenir un mage de leur calibre. Toutes ces nuits passées à réviser parfois jusqu’aux petites heures du matin avec pour seule compagnie le regard empli de support de son familier en une tentative parfois - souvent - inefficace de faire diminuer la pression montante des attentes de ses parents dont le poids écrasant est toujours omniprésent, lui pesant contre la cage thoracique et lui coulant au creux de l‘estomac.

Parce que selon sa famille, le nom de Williams, ça vaut quelque chose, et que lui, il y croit. Et que s’il fait suffisamment d’efforts et agit comme s’il était bien mieux que les autres, peut-être qu’un jour le reste suivra.
Your sticks and stones just forge my throne


D’aussi longtemps qu’il pouvait se souvenir, Victor savait qu’un jour, il allait devenir un mage tout comme ses parents et le reste de ses frères et soeurs avant lui. À l’époque, lorsque son âge pouvait encore se compter sur les doigts d’une seule main et qu’il était trop jeune pour réaliser ce que ça signifiait réellement, cette certitude ne l’avait pas dérangée; au contraire, l’idée d’un jour pouvoir être en mesure de réaliser les mêmes choses que le reste de sa famille avait quelque chose d’excitant.

Puis éventuellement, il avait fini par grandir, découvrir qui il était, développer ses propres passions. Avait fini par trouver ce sentiment de paix intérieur chaque fois qu’il arrivait à transmettre son imaginaire sur papier en quelques coups de crayon.

Et au fur et à mesure des années qui passèrent, de plus en plus, ses parents se mirent à lui répéter à quel point c’était inutile, une simple perte de temps et de potentiel qui pourrait être utilisé pour quelque chose qui allait actuellement lui servir à quelque chose. Soudainement, l’idée de devoir suivre le chemin qu’avait emprunté sa famille avant lui commençait à devenir un fardeau, quelque chose qu’il se devait d'accomplir non pas parce qu’il le voulait mais parce que c’était ce qu’on attendait de lui.

Lorsqu’il eut 10 ans, ses parents décidèrent qu’il était temps qu’ils commencent à lui enseigner la magie, lui apprendre ce qu’ils pouvaient en attendant qu’il ait enfin son propre familier pour éveiller son véritable potentiel. “Ça ne sert à rien d’attendre,” lui disaient-ils entre ses leçons. “Ce serait inconcevable d’envoyer notre fils à Trismegis sans qu’il soit capable de ne serait-ce que d’allumer une chandelle. Tu vas devoir leur montrer qui tu es, ce que tu peux faire, Victor, et pour ça, il va falloir que tu te concentres sur ce qui est actuellement important.”

Il avait essayé, avait fait de son mieux pour répondre aux attentes qu’on avait placées sur lui malgré le fait que, de plus en plus, il avait l’impression de n’être rien de plus que le dernier né trop faible de corps et d’esprit pour pouvoir espérer se comparer. Et en dépit des regards contrariés et des commentaires qui continuaient de s’empiler,  Victor n’avait pas pu se convaincre de laisser aller son amour du dessin. C’était là quelque chose qui lui appartenait et qu’on ne pouvait pas lui enlever, la seule chose dans laquelle il avait actuellement du talent.

Le temps continuait de s’écouler, et toujours, il se sentait seul.

Il n’avait aucun amis à l’école du primaire à laquelle il allait - il était trop agaçant, trop énervant pour que les autres élèves veuillent passer du temps avec lui -, le reste de sa fratrie trop vieille et occupée à leur propre vie en dehors de la maison familiale pour lui accorder autant d’attention qu’il leur aurait demandé, et ses parents semblaient bien souvent porter un plus grand intérêt envers ses progrès plutôt qu’à lui.

Puis, un peu après son douzième anniversaire, il avait rencontré Adaline.

La première fois qu’il la vit, il était occupé à dessiner sous l’un des arbres de sa cour arrière. Il venait à peine de s’y installer lorsque quelque chose attira son attention à l’orée de son champ de vision. À moitié dissimulée dans un buisson fleuri, il pouvait voir un Miaouss, les yeux grand ouverts et le sourire encore plus large, le dévisageant alors qu’il était lui-même en train de l’observer.

Sur le coup, Victor n’en avait pas pensé grand-chose. Il avait simplement saisi l’occasion de crayonner un nouveau Pokémon tout en passant un peu de temps au soleil après les cours avant qu’on ne le fasse inévitablement rentrer afin de continuer ses leçons de magie.

Le jour suivant, le Pokémon était toujours là. Celui d’après aussi.

Sans trop savoir comment, ils finirent par tomber dans une routine habituelle. Il passait le temps libre qu’il avait à la dessiner, traçant les lignes de son corps et de son visage dans son cahier, et de son côté, elle prenait des poses de plus en plus étranges comme si elle savait exactement ce qu’il était en train de faire, s’approchant un peu plus chaque jour de l’arbre sous lequel il avait pris l'habitude de s'asseoir.

Éventuellement, au bout de quelques semaines, elle finit par s’arrêter à ses côtés. Puis une griffe acérée, le son du papier qui se déchire et soudainement, le Miaouss s'enfuyait du jardin avec le dernier dessin qu’il avait fait du Pokémon entre ses pattes.

-Hey! Reviens ici, sale bestiole! fit-il, indignant, avant de lui balancer son crayon alors qu’elle se faisait la malle avec son trophée, l’amusement du Pokémon clairement visible dans l’angle acéré de son sourire.

Après ça, elle se moqua de lui durant des jours. Il continua de pratiquer ses coups de crayons, gardant ses inspirations du moment à autre chose en une tentative de revanche enfantine tandis qu’elle s’étendait sous le soleil du jardin en admirant l’image qu’elle lui avait volé, lui envoyant des regards tout aussi hautain que satisfait à toutes les quelques minutes. Son amusement de la situation était presque palpable, et éventuellement, après son énervement du moment, Victor finit par la rejoindre dans ce sentiment.

-J’arrive pas à croire que j’ai perdu autant de mon précieux temps sur un sujet aussi nul quand cette fleur est définitivement le meilleur modèle que j’ai vu de toute ma vie, dit-il après quelques jours, voix bien trop forte pour qu’il puisse prétendre qu’il se parlait à lui-même.

Un grondement lui parvient aux oreilles, et en réponse, il lui tira la langue avant de retourner son attention sur son carnet.

Quelque part, malgré le fait que l’été tirait à sa fin, chaque jour semblait plus lumineux.

Au début de l’automne, la première tempête de la saison arriva sur Motorby. Alors que la nature se déchaînait de l’autre côté de sa fenêtre, Victor passa plusieurs jours cloué au lit avec une fièvre qui ne voulait pas le lâcher. Puis éventuellement, ça finit par passer, et ses parents lui donnèrent enfin la permission de quitter la maison. Dans la cour arrière, il ne mit pas bien longtemps à retrouver le Pokémon, le sourire qu’elle avait en presque permanence nul part en vue. Devant lui, elle laissa tomber une boule de papier trempée, déchirée ici et là et à l’encre diluée. Le portrait, ruiné par la pluie de l’orage. Oh.

Sans même prendre la peine d’y réfléchir, il se saisit de son cahier, graphite sur papier, y passant autant de temps qu’il pouvait y accorder avant de finalement le lui donner.  

-Tu sais, lui dit-il sur un ton qui se voulait désinvolte, si tu le laissais dans ma chambre, y aurait pas de risque qu’il finisse en papier mâché à cause de la pluie.

Le Miaouss sembla considérer la chose durant un moment avant de finalement faire demi-tour et disparaître de la cour, feuille entre les pattes. Dans sa poitrine, son cœur sembla presque lui tomber dans les talons alors qu’il la regardait s’enfoncer dans un buisson.

Son humeur maussade dura le reste de la soirée et jusqu’au milieu de la nuit, lorsqu’un grincement le tira de son sommeil, non sans rappeler des ongles sur un tableau. À sa fenêtre, un sourire flottant dans l’obscurité. Les yeux ronds et la gueule emplie de crocs affûtés en auraient peut être effrayés d’autres, mais pour lui, ce fut comme si quelque chose venait d’éclore dans sa cage thoracique.

Le lendemain matin, il lui donna un nom. Adaline.

Par la suite, il ne fallut que quelques mois avant qu’il demande à ses parents de le laisser entreprendre le rituel qui allait l’unir à Adaline jusqu’à la fin de sa vie. Ils lui demandèrent s’il était certain que c’était le Pokémon avec qui il voulait être lié avec une insistance qui le fit serrer les poings et grincer des dents afin d’éviter de répondre quelque chose qu’il savait qu’il allait regretter, et refusa de reconsidérer. C’est elle qu’il voulait, et rien d’autre.  

La cérémonie en elle-même se passa sans grandes fanfares. Juste sa famille, là pour assister à la chose accompagnés de leurs propres familiers alors que le rituel était performé et le pact scellé, leurs destins entremêlés l’un avec l’autre.

Puis la connexion entre lui et Adaline fut finalement établie, et la solitude dévorante qui ne semblait jamais vouloir le lâcher disparue enfin.

La première fois que l’un de ses frères aînés fit un commentaire désobligeant envers Adaline, il lui balança sans cérémonie son verre d'eau à la figure, liquide et éclats de verre volant dans tous les sens alors qu'il le dévisageait d'un regard empli d’une colère rarement vu chez lui par dessus la table de la salle à manger. La deuxième fois, il sauta sur sa sœur, mordant celle-ci et refusant de lâcher jusqu'à ce qu'elle se soit excusée.

Après une douzaine d’incidents et tout autant de punitions, le reste de sa famille finit par apprendre à se taire sur ce sujet.

Dans ces moment oú il était envoyé dans sa chambre pour le reste de la journée “jusqu’à ce que tu te calmes et arrêtes ton comportement ridicule, Victor,” et que Adaline se logeait entre ses bras en une petite boule de crocs, griffes, fourrure et métal, Victor savait sans l'ombre d’un doute qu’il avait prit la bonne décision de se lier à elle.

La magie lui venait plus aisément maintenant qu’il avait son propre familier, une créature qu’il pouvait appeler son autre moitié. Et avec cette nouvelle facilité, le poids métaphorique qu’il pouvait sentir sur ses épaules n’en devint que d’autant plus présent.

Autour du repas du soir, les conversations s'enchaînaient à propos de son futur comme si le tout était déjà déterminé et qu’il n’avait pas d’autres options que de rejoindre les mages accomplis de la famille Williams, parce pourquoi en serait-il autrement? Il était fait de la même chair, les mêmes os qu’eux, alors cela valait de soi.

Parfois, il avait l’impression qu’ils parlaient comme s’il n’était même pas là pour avoir une opinion qui lui était propre.

C’était intimidant. Parce que sa mère, son père, ses frères et ses soeurs étaient tous tellement doués, tellement talentueux, tellement accomplis. Et qu’à côté, il y avait lui; le plus jeune, trop petit, trop chétif, trop faible, avec des passions inutiles et sans intérêt et une absence d’ambition en acier trempé que sa spécialisation aurait dû lui accorder.

Devant lui, un avenir en autopilote vers une direction qu'il n'avait pas choisi.

Puis, au cours de la semaine suivant son 15ème anniversaire, sa lettre d’invitation pour l’Académie avait été livrée à sa maison à Motorby.  

La chose fut à peine mentionnée autre qu'avec un “tu es mieux de ne pas faire honte au reste de la famille” de la part de son père parce que bien sûr que l’invitation allait arriver, n'est-ce pas?

Alors que Victor relisait la lettre pour la troisième fois, assis à table pour le petit déjeuner, les doigts de sa main gauche s’enfoncèrent dans l’épaisse fourrure hirsute d’Adaline. Dans ses oreilles, la discussion entre ses parents et l’une de ses soeurs aînés, en visite à la maison familiale. Et dans sa poitrine, deux émotions se battant l’une avec l’autre.

Détermination et appréhension.

Au premier plan, la détermination de montrer ce qu’il pouvait faire à sa famille, de leur prouver que lui aussi, il avait ce qu’il fallait pour devenir un mage tout aussi talentueux qu’eux, être quelqu’un de qui ils allaient enfin pouvoir être fier. Et l’appréhension, prenant lentement racine dans un coin de son esprit et au fond de sa gorge, face à l’idée qu’une fois qu’il allait se retrouver à Trismegis, les efforts qu’il allait faire n’allaient probablement pas être suffisant et ils allaient tous voir que vraiment, au final, il n’était qu’une pâle comparaison destinée à l’échec.
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Dans la réalité je suis...
► Pseudo(s) fréquent(s): Valkyrie.
► Tu as quel âge? 30 ans #yolo.
► Comment tu trouve le forum? Il a l’air bien sympathique.
► T'as pas un truc à nous dire hein? Hello à tous! Donc je dois avouer que c'est la première fois que je tente de jouer un prédéfini, du coup j’espère que j’ai pas fait n’importe quoi avec le personnage (with every dream we find) we feed, we burn, we lie ☆ Victor 4242933843
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Dernière édition par Victor Williams le Jeu 19 Aoû - 8:01, édité 4 fois
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Re: (with every dream we find) we feed, we burn, we lie ☆ Victor Mar 17 Aoû - 13:30

BIENVENU
Olala je suis heureux que ce prédefini soit pris (with every dream we find) we feed, we burn, we lie ☆ Victor 3117864547 (with every dream we find) we feed, we burn, we lie ☆ Victor 3117864547 (with every dream we find) we feed, we burn, we lie ☆ Victor 3117864547
C'est super et ça correspond bien au perso, je suis comblé !

Bref, bonne chance pour le reste de ta fiche, et j'espère que tu te plairas ici (with every dream we find) we feed, we burn, we lie ☆ Victor 1687042165
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Re: (with every dream we find) we feed, we burn, we lie ☆ Victor Jeu 19 Aoû - 18:43

Te voilà validé.e !

Bravo ! Te voici maintenant membre à part entière du forum et tu peux dorénavant RP !
Pense juste à faire ton carnet où tu renseigneras les détails sur tes Pokémons et tes RPs, puis Trismegis pourra enfin t'ouvrir ses portes !
Si ça t'intéresse et si tu es concerné.e, pense aussi à jeter un coup d'œil aux Clubs !

Amuse-toi bien ! (with every dream we find) we feed, we burn, we lie ☆ Victor 2584307381

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Re: (with every dream we find) we feed, we burn, we lie ☆ Victor

(with every dream we find) we feed, we burn, we lie ☆ Victor
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