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TRISMEGISFORUM POKÉMON ACADÉMIE MAGIE

On dit qu'il y a de cela plusieurs siècles, un homme dont nul ne connait le nom ni l'origine, affaibli par des guerres incessantes, eut un rêve.
"Je souhaite créer un havre de paix pour y conserver la magie."
Une simple pensée, qui, à elle seule, n'aurait pu mener à rien, cependant...Lire la suite

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Vous voulez une camomille ?

Lavande Passiflore
Professeur de Psychologie et Bien Être
Professeur de Psychologie et Bien Être
Lavande Passiflore
Pokémon Familier : Mentali ♀ - Camellia
Age : 29
Localisation : Chez l'infirmier
Multi-Compte : Niko Óneiros Neos
Messages : 93
Points RP : 20


Pokémon et Inventaire Pokémon et Inventaire:
Vous voulez une camomille ? Dim 27 Juin - 13:48

Lavande Passiflore
Vous voulez… une camomille ?
Jingûji Jakurai (Hypnosis MIC)
Familier: Mentali Femelle
Surnom Camellia
Shiny? Non
Talent Synchro
Capacité de reproduction : Vœu

► Date de naissance: 09/01/1995
► Genre: Homme
► Orientation : Homosexuel
► Métier: Professeur de Psychologie et Bien Être des Pokémons
► Ville et région Natale: Illumis, Kalos
► Grade: Team Uniquement
► Lieu d'habitation: Appartement dans la Tour Centrale de l’école.
► Spécialisation magique: Peut parfois renforcer ses pouvoirs psychiques et ainsi prédire les mouvements de ses adversaires dans les grandes lignes. Il peut également user de puissants pouvoirs télékinétiques pour frapper ses adversaires d’une onde de choc psychique. Ce pouvoir le fatigue cependant beaucoup.
Lavande Passiflore est un jeune homme de vingt-six ans d’un mètre quatre-vingt-quinze à la silhouette fine et longiligne. La famille Passiflore étant connue pour être très grande, il n’a pas échappé à cette règle et a donc eu la chance d’en hériter. Il possède une légère musculature. En tout cas, il est autant musclé que peut l’être un homme qui ne fait que de la marche occasionnelle comme sport. Il a par ailleurs de longues jambes joliment dessinées, juste un peu musclées pour souligner qu’il aime marcher dans la nature et jardiner. Cependant, beaucoup pourraient penser qu’il est en sous poids. Pas que cela soit entièrement faux. Il ne pèse que soixante-dix kilogrammes pour un mètre quatre-vingt-quinze. C’est d’ailleurs pour cette raison que le jeune homme se retrouve régulièrement anémié. La raison à cela ? Eh bien, il ne mange que très peu, doté d’un faible appétit, et n’aimant pas vraiment les aliments gras et sucrés. Ile en mange tout de même, bien sûr, mais cela reste occasionnel et en très petite quantité.

« Elégant et Distingué » : Deux mots qui lui collent parfaitement à la peau. Il est donc assez évident que l’homme a grandi dans une famille aisée, soucieuse de son image et de ses manières.

Il possède de très longs cheveux violets~gris lisses et raides lui arrivant jusqu’en-dessous des fesses, qu’il entretient tout particulièrement. Le dessous de ses cheveux violets est un peu plus vif qu’au-dessus, pour une raison inconnue. Nombreux sont ceux qui pensent que sa couleur n’est pas naturelle. Et pourtant, elle l’est !

Difficile de se mettre d’accord quant à la couleur de ses yeux. On pourrait sans doute dire qu’ils sont bleus comme l’océan. Mais les quelques reflets violacés aux différentes nuances qu’on pouvaient y retrouver remettent très rapidement notre jugement question. Des yeux pareils, c’était rare !

Malgré un visage aux premiers abords peu expressif ainsi que des traits parfois tirés par la fatigue, Lavande Passiflore est d’un naturel souriant et doux. Même s’il peut paraître froid, il arbore en réalité un sourire très chaleureux.

Notre professeur de psychologie porte la plupart du temps des vêtements amples aux couleurs sombres ou peu tape-à-l’œil comme par exemple de simples chemises ou sous-pulls dans les tons gris, noir ou blanc. Ses pantalons sont presque systématiquement noirs, il en est de même pour ses mocassins. On le voit souvent porter un très long manteau blanc qu’il affectionne tout particulièrement.

Etant un homme très soigneux, ses vêtements sont toujours impeccablement soignés et repassés, et toujours flambants neufs. Il en est de même pour sa très longue chevelure : impeccablement lisse et coiffée. Il attache souvent cette dernière en queue de cheval lorsqu’il travaille, par ailleurs, afin de ne pas être dérangée par cette dernière.
Je ressemble à ça...


Lavande a tout d’un professeur parfait et idéal. Il est sérieux, altruiste, calme et rassurant. Rassurant par son sourire paisible, toujours très empathique, d’ailleurs.

Il a par ailleurs toujours eu une sorte d’instinct maternel naturel, qu’il ne force pas. Et ce, autant avec ses Pokémons qu’avec ses élèves, amis ou collègues. Si on devait faire une comparaison avec un animal bien connu pour se donner une idée, Lavande est comme une Louve. A la manière de Lupa qui fut très maternelle envers Romulus et Remus alors qu’ils n’étaient même pas ses enfants, notre cher professeur de psychologie l’est tout autant avec quiconque lui provoque une affection. Il se lie facilement d’amitié avec les autres. Pas réservé, ni extraverti pour autant, il est souvent cet ami qui apaise les conflits, prête une oreille attentive, et rassure. Sa voix très basse, douce et posée calme les cœurs depuis toujours. Et cela s’est amplifié depuis sa mue.

Aussi calme qu’une mer sans nuage, Lavande s’affirme tout de même, il ne faut pas croire. Il sait se montrer ferme, et ne se laissera jamais abuser. Il voit très rapidement les intentions des personnes qu’il côtoie et sait se montrer prudent quand il le faut. Il n’accordera donc pas de sa bonté et de sa gentillesse envers les personnes qui lui veulent du mal, ou qui ont de mauvaises intentions envers ses élèves. Non. Il se contentera simplement de les ignorer comme s’ils n’existaient pas. Et si besoin, il n’hésitera pas à couper court à un conflit ne menant nulle part, mais sans être agressif, juste ferme. Et sûr de lui.

Une autre facette de Lavande est celle que ses amis les plus proches connaissent. Il est particulièrement rêveur. Féru de thés et tisanes, ainsi que de plantes aromatiques, sans oublier les très jolis services à thés, il peut passer plusieurs minutes à rêvasser en se contentant simplement de respirer diverses senteurs parfumées dans un jardin, avec une tasse de thé fumante à la main, et son Mentali sur les genoux.

Un magnifique portrait, n’est-ce pas ?

Mais comme tout un chacun, Lavande a quelques défauts.

Il est plutôt solitaire et ne s’ouvre que très peu aux autres, dans la sphère du privé. Pas qu’il soit timide ou sauvage, juste, il n’en a pas l’habitude. Il discute de banalités avec des collègues, des voisins, ou à la boulangère tout au plus. Le problème de cette vie solitaire est qu’il a tendance à être mélancolique. Et pour contrer cela, il se donne à fond dans son métier, s’oubliant même parfois.

Sans doute pour oublier quelques sombres souvenirs du passé revenant parfois le hanter ?
En effet, malgré son humble confiance en lui, Lavande de très nombreux regrets en particulier. Beaucoup savent qu’il n’a plus aucun lien avec sa famille pour des raisons personnelles.

Cependant, même s’il en ressent l’envie ou le besoin, il n’a encore jamais osé reprendre contact avec cette dernière, et ce, même après un tragique événement l’ayant touché directement quelques années plus tôt. Pourtant, on ne pouvait pas dire qu’il s’entendait mal avec sa famille, non. Il s’entendait parfaitement bien avec ses parents, ainsi qu’avec ses nombreux oncles, tantes et cousins qui constituaient la maison Passiflore. Cependant, après avoir coupé les ponts avec ses parents, plus jamais il n’osa reprendre de nouvelles, ni même parler de ce qu’il lui était arrivé de tragique durant la dernière année de sa scolarité. Et pourtant ce n’était pas l’envie qui manquait. Mais toujours est-il que Lavande n’avait jamais trouvé le courage de leur écrire ou de les appeler, pour le moment…
Ce qui se passe dans ma tête

[TW : Mort, Deuil, Drama, Transphobie]

Je suis né à mes vingt ans, environ, je dirais. Cette phrase vous étonne sûrement. Mais c’est tout à fait ce que je ressentais. Avant mes vingt ans, je ne vivais pas. Du moins, je ne vivais pas pour moi.

Mes parents m’ont donné la vie le 9 janvier 1995. Je suis né d’une famille de mages très aisée : la famille Passiflore. Une famille très élitiste et parfaite, comme peut l’être une famille magiques descendant de la noblesse. Ainsi, je n’ai jamais manqué de rien. J’étais enfant unique, par ailleurs. J’étais donc la « petite princesse » de mes parents. A leurs yeux, je possédais toutes les qualités d’un héritier. Je ressemblais beaucoup à mon père, qui était un Passiflore, naturellement. De longs cheveux violets qui ont par ailleurs inspiré mon prénom de naissance. Quant aux yeux et au sourire, ils me venaient de ma mère. Je supposais d’ailleurs que ma gentillesse me venait d’elle. Toujours à l’écoute et très élégante, elle avait toujours été un exemple pour moi. Mon père était plus rigoureux, de son côté. Cela ne l’empêchait pas d’être un homme bon, doté d’une très grande culture et d’une détermination sans faille.

Par ailleurs, malgré mon statut d’enfant unique, je ne me sentais jamais vraiment seul. Même si mes parents étaient très occupés, ils étaient toujours là lorsque j’en avais besoin. Et puis… Je ne manquais pas non plus de présence fraternelle. J’avais des cousins avec lesquels je m’entendais très bien. Et… j’étais d’autant plus proche d’un des plus jeunes d’entre eux. S’il n’était pas mon frère, je le considérais comme tel. Je voulais le protéger et partager des choses avec lui. Comme le ferait un grand-frère. Contrairement au reste de la famille, il était plus petit et frêle. Ce qui m’encourageait à veiller sur lui.

Comme chaque mage de la famille, je reçus le Pokémon qui deviendrait mon familier dans les années à suivre. C’était une très jeune Evoli que je surnommai Camellia, en référence au nom scientifique de l’arbre à thé. Elle était une jolie petite Evoli enjouée mais calme. Une fidèle amie qui encore aujourd’hui m’accompagne où que j’aille. A cette époque, je n’avais qu’une hâte : que le jour du rituel arrive. Mais, avant cela, je devais encore grandir. Pratiquer la magie trop tôt n’était jamais conseillé. Je devais me montrer patient et continuer à vivre ma vie d’enfant.

Par ailleurs, mon enfance… était assez banale, pour un enfant de la noblesse magique. Mes parents m’avaient laissé faire ma scolarité dans de prestigieuses écoles à Illumis. Si j’avais eu une nourrice durant les six premières années de ma vie, je pus tout de même faire mon école primaire et mon collège parmi d’autres enfants de mon âge. Depuis toujours, j’avais été un très bon élève qui travaillait d’arrache-pied pour que mes parents soient fiers de moi. Je voulais être leur « petite princesse » parfaite. A l’époque, je pensais davantage aux autres qu’à moi, même si je n’en avais pas encore conscience.

C’est d’ailleurs depuis ma première journée d’école que je rencontrai Narcisse. Mon meilleur ami. Depuis ce jour, nous sommes devenus inséparables. Et… Je dois dire que je ressentais pour lui bien plus que de l’amitié. Il était toujours très souriant et positif. Comme un rayon de soleil. Et sans que je ne voie le temps passer, j’avais commencé à tomber amoureux de lui. Mais cette amitié me satisfaisait. J’étais trop jeune pour construire une relation amoureuse, pas vrai ?


Les dernières années de ma scolarité dans le monde non-magique, je fis deux découvertes qui changeraient ma vie à jamais.

La première découverte était que Narcisse était un mage. Sans le vouloir, pour me défendre d’une petite embrouille puérile, je l’ai vu. Alors qu’il était sur le point de se faire cogner par son assaillant, je vis une onde de choc frapper ce dernier. Bien entendu, l’opposant n’étant pas un mage, il cru simplement à un mal de crâne puissant qui passa en cinq minutes. C’était ainsi que la bagarre s’était conclue. Narcisse avait paniqué, au début, mais je pus le rassurer. Je le présentai à mes parents et leur expliquai ce qu’il venait de se passer. Narcisse était donc bel et bien un mage, sauf que ses parents n’en étaient pas. Cela arrivait, parfois, bien que ça soit assez rare. Par ailleurs… Ses parents, bien qu’un peu confus au début, prirent très bien cette nouvelle et furent très fier de leur fils à qui ils offrirent un Tarsal d’élevage dans le but d’en faire son familier.

Quelques mois plus tard, une cérémonie fut organisée pour que nous puissions sceller ce lien magique entre nos Pokémon et nous. Nous avions quatorze ans lorsque cela se produisit. Nous étions très fiers, car cet étape allait faire de nous de futurs mages accomplis. Même les parents de Narcisse étaient venus. Je me rappellerai toujours leurs visages fiers de leur fils.

Venons-en à la seconde découverte qui… fit tout basculer. Pour le meilleur et pour le pire.

Je ne m’étais jamais sentis très bien, dans mon corps. Aux yeux du monde entier, j’étais la « fille » aînée d’une branche principale de la famille Passiflore. Cependant… ça n’était pas comme cela que je ressentais les choses. C’était comme si je jouais un rôle sans vraiment être honnête. Si j’avais su m’adapter durant toute mon enfance, c’était d’autant plus difficile depuis le début de mon adolescence. Un mal-être profond commençait à s’installer au fur et à mesure du temps, sans que je puisse l’expliquer. Une sorte de vide. Un décalage énorme avec la réalité. Je me sentais incomplet, comme s’il me manquait quelque chose. Une clef, qui me permettrait d’ouvrir la voie sur le problème et ainsi le résoudre. Mon Pokémon le ressentait au fond de lui, et m’apportait tout son soutien lorsque je sanglotais sans pouvoir mettre de mot sur ce malaise. Elle était toujours là pour m’aider à me détendre, me changer les idées et me faire ressentir ne serait-ce qu’un peu de bonheur. Un de mes cousins aussi, d’ailleurs. Il égayait mes journées mornes. Il m’aidait à me détendre. Avec lui, nul besoin d’être parfait. J’étais moi-même, et c’est tout.

Mais j’effaçais toujours ces pensées sombres et que je jugeais insignifiantes pour me concentrer sur mon travail. Il fallait que je devienne un grand mage, tout comme mon père, après tout. Il fallait qu’ils soient fiers de moi.

Hormis les cours que je réussissais parfaitement ou presque, la seule passion que je me permettais d’avoir, c’était la confection de thés et tisanes. Un art noble que ma mère m’avait transmis dès mon plus jeune âge. J’adorais le confectionner avec elle et le servir à mon père après une longue journée de travail acharné à m’exercer à la magie avec lui.

Un jour, alors que je me promenais à Fort-Vanitas avec Narcisse, je craquai et réussis à lui décrire ce sentiment profond qui me rongeait. Comme je m’y attendais, mon ami m’écouta avec la plus grande attention. Contre toute attente… Il m’apporta même une solution.

« Peut-être que c’est parce que tu es un garçon ? J’veux dire ! Ce que tu ressens n’est pas en accord avec ton corps ! J’ai entendu dire que c’était normal, y’a des gens comme ça, et puis c’est tout ! On est tous différents. Puis… Je dois te dire que j’m’en doutais un peu, ahah~ »

Je… ça tombait sous le sens. Tout était sous mes yeux depuis le début. C’était finalement si simple, dit comme cela… J’étais un homme, finalement. Enfin… Un garçon, étant donné mon âge. Je n’avais que 15 ans. Et j’étais également tellement reconnaissant envers Narcisse de m’avoir écouté et de m’avoir apporté la solution. Ce garçon me comprenait si bien. C’était mon âme sœur, c’était indéniable. Mais… Ressentait-il la même chose pour moi ? Ne voulant pas tout gâcher, je continuai à taire ces sentiments bouillonnant en moi depuis quelques années.

Continuant à discuter de tout et de rien, Narcisse me proposa même de « refaire ma garde-robe ». Après tout… Je n’avais que peu de vêtements dans lesquels je me sentais à l’aise. Il regorgeait toujours d’excellentes idées. Il insistait même pour me payer la plupart de mes futurs achats. C’était embarrassant, sachant que j’avais les moyens de m’acheter des vêtements quand je le voulais. Enfin… Il avait l’air d’y tenir, alors je le laissai faire.

En rentrant à la maison ce jour-là, je fis un tri gargantuesque dans mes affaires. Tous les vêtements que je n’appréciai pas finirent dans des cartons que je mis à l’écart dans un débarras. Finies, les robes à froufrous hors de prix. Je préférais de loin les vêtements plus sobres et discrets, aux couleurs plus ternes. Ne dit-on pas que le gris est la couleur des grands timides ? Dans tous les cas, j’aimais porter du gris, du noir et du blanc. Je me sentais mieux ainsi. Mes parents semblaient se poser des questions d’ailleurs, de leur côté, mais ne dirent rien. Sans doute pensaient-ils à une crise d’adolescence ?

Un jour, comme nous l’avions prévu, j’étais rentré d’un après-midi « shopping » avec Narcisse qui avait décidé de m’aider à me rhabiller, pour que je me sente mieux dans mon corps. Et le lendemain, je les portais, naturellement. Des vêtements assez banaux, en fait. Mais dans mon style. Plutôt masculins, bien que je les trouve globalement neutres, ne considérant pas que des vêtements puissent correctement représenter le genre d’une personne. Mais ça n’était pas l’avis de mes chers parents. Ils l’avaient remarqué, mon changement de style.

Ils ne comprenaient pas que leur « adorable fille » se soit débarrassée de toutes ses robes et autres jupes dans lesquelles « elle » se sentait incroyablement vide, comme si « elle » devait assumer un rôle qui ne lui convenait pas le moins du monde. Notez bien l’ironie dans ma voix. Et on pouvait aisément ressentir leur déception, qu’ « elle » s’habille « comme un garçon »,. Ce qu’ils ne savaient pas, c’est que j’étais justement un garçon. Mais… je devais être patient. C’était normal, de ne pas comprendre dès le début. Je devais attendre que l’orage passe. Tout se passera très bien, j’en suis sûr.

Le pire arriva lorsqu’ils découvrirent que je portais des sous-vêtements masculins. Ça n’était rien, des sous-vêtements, au fond. Mais pour eux, ce fut la goutte de trop. C’était « vulgaire ». Et je les « provoquais ». Mais je ne dis rien. Je ne disais jamais rien. J’endurais. J’avais été vide toutes ces années. Il fallait que je continue à ne rien ressentir. Ils vont s’y faire. J’en suis sûr. Je dois y croire.

Or, je laissais tout de même parfois mes émotions jaillirent hors de moi lorsque j’étais avec lui. Narcisse. Le seul qui me comprenait jusqu’à présent. Et l’été qui suivit, j’avouai mes sentiments à ce dernier. Le jeune homme, dans un grand soulagement collectif, ressentait la même chose pour moi. Nous étions bel et bien faits l’un pour l’autre. Quel soulagement… Tout cet amour m’aidait à oublier tout le reste qui était jusqu’à présent très douloureux.

A l’annonce de ma mise en couple, mes parents ne purent rien dire de plus qu’un :

« Ouf, elle sort avec un garçon. Elle n’était pas homosexuelle, finalement. »

En fait, si, techniquement. Dans tous les cas, j’étais amer. Ils n’avaient toujours pas compris. Mais je ne leur disais rien. Je ne pouvais pas les blâmer. Alors j’endurais encore. Et me cachais dans un insondable silence. Silence qui était mon paradis perdu. Ma seule échappatoire quand Narcisse n’était pas à mes côtés, ou que mon Evoli dormait à poings fermés dans son panier.

En effet, j’étais un homme. Et en plus, j’aimais les hommes. Ajoutons à cela le fait que je sois transgenre et que je ne souhaite pas être un cliché viril, et vous obtenez le fruit de l’incompréhension de mes chers parents.
En septembre 2010, j’entrai en première année à Trismegis Academy. Une nouvelle vie s’offrait à moi. J’étais arrivé par bateau avec Narcisse. Avec lui, je n’avais peur de rien. De plus, j’allais pouvoir être moi-même sans devoir cacher à ma famille qui je suis réellement. Ici, il n’y aurait plus de places pour les secrets. Je n’aimais pas vivre caché, mais je n’étais pas encore prêt de leur dire que j’étais finalement un garçon. De plus… j’avais peur que mon cousin ne comprenne pas et me rejette. Il était la personne dont j’étais le plus proche, et je tenais à lui plus que quiconque, dans cette famille. Peut-être car je sentais que pour lui aussi, la vie était très loin d’être facile.

Narcisse et moi nous étions retrouvés dans la même maison : celle des Créfadets. Maison qui avait pour qualités la volonté et le courage. Je ne me sentais pas particulièrement courageux, et je n’avais pas de volonté particulière, si ce n’est d’être mieux dans mon corps et d’être accepté et respecté. Peut-être était-ce un signe ? Je devais apprendre à m’affirmer. Ne plus me laisser faire passivement.

A l’école, professeurs comme élèves me genraient correctement, et m’appelaient par le prénom que j’avais choisi : Lavande. J’étais resté dans un prénom évoquant tant une couleur qu’une plante, soucieux de convenir au choix initial de mes parents. Et puis… J’aimais beaucoup ce prénom. Il me rendait comme euphorique.

~2012.~
Deux années passèrent, et j’avais dix-sept ans. Les vacances d’été étaient toujours horriblement angoissantes. Je devais retourner voir ma famille et vivre avec celle-ci deux mois durant, car j’étais encore mineur. Il y avait un froid. Mon père et ma mère ne savaient plus comment m’appréhender, me pensant toujours en « rébellion adolescente ».

Cet été, je finis par en avoir marre de me cacher. Et les remarques incessantes commençaient à me peser. Mon silence se brisa. Tout comme mon verre en cristal ridiculement cher que j’avais à la main. Tous mes secrets volèrent en éclats lorsque que mon père fit un énième commentaire sur mes tenues.

« Je ne suis pas une fille ! »

J’avais un ton sec. Mais on pouvait clairement sentir que ma voix tremblait. Ainsi que quelques larmes qui s’échappaient de mes yeux. Je sortis de table sans attendre que mes parents se remettent de mon annonce. Ils n’allaient probablement pas accepter. Je les avais surestimés mais… Je les connaissais. Il était rare qu’ils soient un minimum compréhensifs. Ils souhaitaient juste que je perpétue notre « lignée » et que je sois un mage prestigieux entrant parfaitement dans les cases de ce qu’ILS ont décidé à ma place. Mais en avais-je seulement envie ?

Cette nuit-là, je n’avais pas dormi. J’avais probablement pleuré toute la nuit. Ma chère petite Camellia me consolait du mieux qu’elle le pouvait. Si seulement mes parents faisaient autant preuve d’empathie et de compréhension qu’elle.

Et je passai ensuite quelques jours chez mon petit-ami, sans prévenir mes parents. Heureusement qu’il était là pour moi. Il était mon rayon de soleil. Ma lumière dans l’obscurité. Sans lui, jamais je n’aurais pu fleurir. Jamais je n’aurais pu avoir le courage de m’affirmer. Il m’avait donné toute la volonté et la force dont j’avais besoin pour finalement en parler à ma famille.

Lorsque je rentrai, ma mère voulut discuter avec moi. Je réussis à lui parler de mon mal-être en détail. Tout ce que je ressentais depuis tant d’années, mes craintes de les décevoir et d’être rejeté… Ce qu’elle comprit plutôt bien. Du moins, je le croyais ? Je voulais y croire dur comme fer. Elle allait en discuter avec mon père, de toute façon.

J’étais rassuré.

Cependant, j’étais encore bien loin de me douter qu’ils n’acceptaient rien du tout. Du moins… Du côté de mon père, c’était très houleux. Et je savais qu’il influençait l’avis de ma mère qui n’osait jamais aller contre son sens.

Pensant qu’ils acceptaient plutôt bien l’information, je leur demandai de m’appeler par le prénom que je m’étais choisi : Lavande. Mais mon père ainsi que ma mère m’envoyèrent une rafale de mots qui encore aujourd’hui résonnent dans ma tête comme une cacophonie :

« Mais ce n’est pas viril, comme prénom ! »

« Tu ne veux pas réfléchir à quelque chose de mieux ? Il existe tellement de noms magnifiques dans le monde entier ! »

« Et tu as un copain, il ne va plus t’aimer si tu deviens un garçon. »

« Tu devrais te couper les cheveux pour être plus masculine, non… ? »

« Tu vas avoir du mal à te faire accepter dans la société. As-tu au moins réfléchi aux conséquences ? »

« J’ai peur que tu regrettes tes choix, Violette… Je veux que tu sois heureuse, mais réfléchis bien ! »

« Tu fais vraiment ça sur un coup de tête ! Tu es si jolie en fille. Tu veux devenir un monstre, c’est ça ? Tu sais à quel point tout ça est dangereux ? Tu veux détruire ton corps et ta santé, c’est ça ? Ça ne va pas bien, dans ta tête ? »


Leurs réactions n’avaient aucun sens à mes yeux. Elles me détruisaient. J’aimais mes cheveux longs. Ainsi que le prénom que j’avais choisi. Et hors de question que j’adopte des stéréotypes masculins pour leur prouver quoi que ce soit. Même si les propos de ma mère étaient plus doux bien que maladroits, j’aurais aimé qu’elle aille contre mon père, qui lui, m’avait détruit. J’en faisais de nombreux cauchemars, et même encore aujourd’hui, bien qu’ils soient moins fréquents avec le temps.

Je passais de plus en plus de temps chez Narcisse. Et maintenant, je n’hésitais plus à dire ce que je pensais à mes parents. J’étais plus affirmé. Jusqu’à ce qu’à mes dix-huit ans, je parte définitivement vivre chez mon copain. Avec l’accord de ses parents.

Ils m’acceptaient. Ils me prénommaient correctement. Ils avaient un peu de mal avec les pronoms, au début, mais ils faisaient de leur mieux et m’aidaient dans mes démarches.

~2013.~
Je ne voulais vraiment plus entendre parler de mes parents. Surtout depuis qu’ils m’avaient envoyé le jour de mes 18 ans, le très fameux : « Notre fille est morte, elle n’existe plus. Tu n’es rien qu’une inconnue pour nous. Adieu. » Je ne savais pas si je trouvais ça dur… ou si je me sentais soulagé. Je n’aurai plus jamais à faire semblant, dans tous les cas ? J’avais le cœur serré. Mais tant que Narcisse et Camellia sont à mes côtés, tout va bien. J’avais tout de même beaucoup de peine. Sans tout cela, je serais toujours en bon terme avec mes parents. Je ressentais plein de choses contradictoires. D’autant plus que leurs mots me résonnaient en tête. « Et si je regrettais ma transition ? » Non… Je suis sûr de moi. Ce n’est pas le moment d’angoisser et de me remettre en question. Je l’avais déjà suffisamment fait.

Je n’avais plus aucun contact avec ma famille. Ni même avec mes cousins. L’un d’entre eux me manquait terriblement. J’avais fini par comprendre qu’il était un « Passiflore » uniquement de sa mère, qui en était seulement une par mariage, vue qu’elle avait épousé le frère de mon père. Et qu’il était mis de côté, pour cette raison. Il devait souffrir… Je voulais le soutenir. Je me sentais coupable de l’abandonner. Mais j’étais persuadé que mes parents allaient dévoiler ma transidentité à tout le monde. Et… mon cousin allait probablement me rejeter, ne pas comprendre… Il était intelligent, c’était indéniable. Mais pouvait-il comprendre ? Je n’en sais rien. Mes parents m’avaient déjà suffisamment blessé et déçu. Je préfère me protéger et prendre mes distances. C’est bien mieux pour moi. J’ai assez souffert comme ça.

J’espère tout de même qu’un jour, par le plus grand des hasards, nous pourrons nous revoir, et discuter, sans qu’il ne prête attention à mes futurs changements physiques, ni à mon changement de prénom. Mais je préfère que nous soyons tous les deux adultes et plus sages. Je ne m’en sens pour l’heure pas prêt.

~2014.~
L’été suivant, j’entamai ma transition. Ce fut comme une libération. J’allais d’ici quelques mois commencer à voir des changements physiques drastiques. J’étais déjà assez androgyne, malgré mes cheveux longs, mais grâce à ce traitement, plus aucun doute ne sera permis. Tout le monde me verra tel que je suis.

Je ne donnai toujours pas de nouvelles à mes parents. Etant majeur, ils ne recevaient donc plus mes bulletins scolaires qui étaient toujours excellents. J’étais… heureux. Malgré quelques traumatismes que m’avaient laissé mes parents. J’en faisais abstraction pour me concentrer sur ma vie étudiante et mon entourage amical. Mon Evoli avait d’ailleurs évolué en Mentali. Sans doute car je me sentais de plus en plus heureux et en accord avec moi-même. D’ailleurs, mes pouvoirs psychiques devinrent de plus en plus puissants, depuis cette évolution. Je n’étais pas un excellent mage, avant cela. J’étais touche-à-tout sans avoir de spécialité particulière si ce n’est la botanique. J’étais même surpris que Camellia n’évolue pas en Phyllali. Dans tous les cas, je l’avais laissée évoluer comme elle le souhaitait. De mon côté, je n’aurais pas aimé qu’on me force à devenir ce que je ne suis pas. Aaah… Encore à ruminer à propos de ma famille. Lavande, reprends-toi !

~2018. 23 ans.~
Cet été, je serai diplômé de Trismegis. Je comptais devenir professeur, car le milieu scolaire me plaisait grandement. Narcisse, de son côté, songeait à devenir médecin scolaire. On serait donc toujours ensemble quoi qu’il arrive. Nous étions ensemble depuis… Oh, huit ans, déjà ? Que le temps passe vite ! Et me voilà à parler comme une personne âgée, c’est risible.

J’allais de mieux en mieux, et parmi les nouvelles têtes de l’académie, personne ne se doutait qu’avant, j’avais une expression de genre féminine. Et tant mieux. Je n’étais pas du genre à renier qui je suis, mais j’étais discret et pudique. Tout ceci me concernait, et pour être parfaitement honnête, j’oubliais souvent que j’étais transgenre. J’étais un homme, et c’est tout ce qui comptait, pour moi.

Depuis quelques semaines… ou alors quelques mois ? A moins que cela ne fasse plus longtemps… Sans savoir pourquoi, j’avais des hallucinations étranges. Elles étaient cependant assez floues. Comme des cauchemars éveillés. Certains événements de mon passé m’apparaissaient en plein jour, dansant sous mes yeux. Probablement des traumatismes profondément ancrés en moi ? Mais d’autres « hallucinations » bien moins logiques apparaissaient… Il y avait du feu… du sang… des Pokémons enragés… un homme habillé tout en blanc avec un drôle de masque… et des cadavres jonchant le sol. Des livres éparpillés un peu partout, également. C’était assez déroutant. Je me demandais pourquoi je faisais toujours ces mêmes rêves éveillés. Peut-être manquais-je de sommeil ? Je préférais en faire abstraction.

Durant les vacances de Printemps, alors que Narcisse, notre groupe d’amis et moi nous promenions à Fancycity, dans le quartier commercial dans le but de nous détendre avant nos examens, un terrible accident survint. Un incident à vous glacer le sang. Semblable à mes hallucinations que je jugeais auparavant sans importance. Mais je ne fis pas le lien immédiatement…

Depuis quelques années une Team commençait à faire parler l’elle : la Purity. Une groupe de personne souhaitant voir disparaître la magie en tuant les mages jusqu’aux derniers. Si durant les premières années de leur existence, nous avions globalement tous pensé à un canular ou à un groupe de non-mages radicaux et jaloux de nos pouvoirs, il n’en était rien. Ils étaient dangereux. Et nous en avions fait les frais.

Un homme habillé d’un blanc immaculé avait fait irruption dans une librairie. Librairie dans laquelle nous nous trouvions, avec nos amis. Nous pensions que cet homme serait inoffensif et qu’il était simplement un client un peu excentrique. Il n’en était rien. Sans crier gare, il nous jeta environ quatre Pokémon gigantesques de type poison pour nous attaquer, nous, qui étions inoffensifs et désarmés. Nous avions bien nos pouvoirs et nos familiers, mais cela était loin d’être suffisant. Nous étions bien trop effrayés pour faire quoi que ce soit. Dans cette boutique, la majorité des civils n’était pas des mages expérimentés. Le reste d’entre eux étaient des apprentis mages, donc des élèves. Très vite, ce fut la panique et des cris résonnèrent partout dans la boutique. La majorité d’entre nous se cachait en créant des boucliers défensifs et des sorts d’invisibilité, mais cela n’était pas très efficace, car les colosses ressentaient notre peur. La boutique était à feu et sang. En me retournant, un cadavre apparut sous mes yeux. Je ne pouvais presque plus bouger.

Dans un élan de courage, Narcisse et d’autres de nos amis se décidèrent à aller affronter les Pokémons du sbire Purity. De mon côté, je tâchai de défendre les plus jeunes, car je refusais de voir un autre cadavre. J’étais dans un état abominable, mais je me devais de rester fort pour les jeunes d’entre eux. Et ce, même si de nombreux êtres continuaient à tomber les uns après les autres.

Les Pokémons bestiaux furent finalement éliminés, mais le sbire sortit sa carte maîtresse : sa magie.

Je… !

J’étais pourtant persuadé que cette Team n’était composée que d’humains anti-mages ?! Je ne comprenais pas. J’étais en colère. Pourquoi nous persécuter alors que nous sommes dans le même panier ? Et même ! Pourquoi tuer tous ces innocents ? Qu’est-ce qu’on leur a fait pour mériter ça ? Pourquoi tout ceci n’a aucun sens ? Bordel… ! Je bouillonnais de rage, tandis qu’il intensifiait l’incendie déjà dévastateur et fulgurant, en ricanant comme un pyromane. Ce moment de rage me fit surréagir, et je provoquais une violente onde de choc en sa direction. Son incendie fut stoppé, bien que les flammes brûlassent toujours dangereusement alors que les innocents tombaient encore et encore les uns après les autres.

Avant que je ne puisse réagir, le mage s’était relevé et avait lancé comme un immense météore de flammes en ma direction, accompagné d’un puissant Maganon dont il tirait ses pouvoirs. Je pensais qu’il en serait fini de moi. J’avais arrêté de respirer. Sauf… que quelqu’un se plaça devant moi et encaissa le coup avec ses pouvoirs psychiques.

Ce quelqu’un… C’était Narcisse.

La boule de feu était si violente est destructrice que Narcisse tomba sur le ventre, juste après qu’il l’eut renvoyée à son envoyeur qui se liquéfia sur le coup, disparaissant ainsi sans laisser de traces.

Soupirant de soulagement à sa « disparition », qui sous-entendait fortement sa mort atroce, j’accourus auprès de mon cher et tendre, reprenant une mine inquiète et le retournant sur le dos pour vérifier qu’il aille bien.

Horreur.

Non.

Non. Non. Non.

Pitié, dites-moi que je rêve… !

Son corps était brûlé au quatrième degré. Son peau était devenue noire.

Il était méconnaissable.

Je… Je… !

Tout devint noir et flou à partir de ce moment-là.

Lorsque je me réveillai, j’étais à l’hôpital de Fancycity.

J’étais en panique et… les parents de Narcisse étaient là. Des médecins étaient là, eux aussi et… La police était présente.

J’étais en état de choc, alors je ne pus parler, ni leur donner de détails sur ce qu’il s’était passé. J’avais tout oublié, et je n’arrêtais pas de demander à voir Narcisse. Narcisse qui n’était plus là. Mais j’étais sûr qu’il avait pu être soigné ! La brûlure aurait très bien pu être réversible par magie, pas vrai ?

…Pas vrai ?

Ne voulant pas l’accepter, je continuai à demander après lui en sanglotant, profondément dans le déni.

Tout ceci durant plusieurs mois.

Mises à part de lourdes séquelles psychologiques ainsi que de légères brûlures qui aujourd’hui n’ont laissé aucune trace, j’étais en parfaite santé. Du moins… Presque.

Lorsque je me décidai à parler de ce dont je me souvenais… J’évoquais que j’avais eu l’impression d’avoir déjà vu la scène de mes propres yeux, durant de nombreux « rêves-éveillés ». Le psychologue qui avait la charge de mon suivi haussa un sourcil et prit quelques notes avant de poser un diagnostic précis, plusieurs séances après mon annonce. Je n’avais pas seulement des traumatismes et un profond syndrome du survivant.

L’Œil Maudit. Cette maladie touchait souvent les mages aux pouvoirs psychiques.

Diantre… ! Si seulement j’avais su plus tôt, tout cela ne serait probablement pas arrivé !

~Avril 2019~

« 24 ans : Renaissance. Si tu m’entends, je suis vraiment désolé. J’ai perdu les pédales suite à ton départ. Je t’ai perdu depuis un an, mon Soleil. Et j’ai obtenu mon diplôme sans passer les examens finaux, compte tenu de la situation particulière. Les professeurs ont exceptionnellement pris mes notes de toutes ces années pour en faire un bilan… Et j’ai donc obtenu mon diplôme avec les félicitations et les honneurs du jury. Je ne sais pas d’où je tire cette force. Mais je m’en suis remis plus vite que prévu, je dirais. Ton absence physique laissera éternellement un vide en moi, c’est sûr… Cependant, je sais que tu es auprès de moi. Je le sens. Et jamais je ne t’oublierai. Grâce à toi, je peux être moi-même. Et rien que pour cela, je te remercie, mon amour. Camellia et tes parents veillent sur moi. A part pour la remise des diplômes, je ne suis pas revenu sur l’Île de l’Aurore. Je préfère être en pleine forme lorsque je serai professeur. Je tiens à être au meilleur de ma forme et prendre soin de moi avant ce jour. Je te promets de vivre heureux et de ne jamais t’oublier. C’est grâce à toi, tout ce que j’ai pu accomplir, et je t’en serai à jamais reconnaissant. Merci de m’avoir protégé au péril de ta vie.»

~Janvier 2020~

« J’ai 25 ans aujourd’hui, Narcisse. Ma santé s’améliore de plus en plus, et je commence à mieux gérer mon Œil Maudit. Cela reste compliqué, mais… J’ai beaucoup de soutien. Je serai bientôt prêt de devenir professeur. J’ai hâte d’aider les gens autant que tu as pu m’aider lorsqu’on était jeunes. C’est l’objectif que je me suis donné. Tes parents vont très bien, d’ailleurs. Tu leur manques autant qu’à moi. Matcha commence de son côté à aller mieux, bien que ça reste difficile, évidemment… Camellia et moi nous en occupons bien, en tout cas, sois en paix.»

~Eté 2021~

« 26 ans. Je commence à vieillir et à avoir des petites rides, c’est normal ? J’imagine que c’est la vie. J’ai obtenu un poste en tant que professeur de Psychologie et de Bien Être des Pokémons sur une l’Île de l’Aurore. Acacia est vraiment un homme bon. Il m’a embauché sans problème. J’ai hâte d’exercer. Cela fait si longtemps que je n’y ai pas mis les pieds. J’ai tellement hâte. Camellia trépigne aussi d’impatience. Je te promets que je viendrai de te voir tous les ans, ne t’inquiète pas. Je continue à t’aimer et à penser à toi. Ton Kirlia est plus jovial, ces temps-ci. J’espère qu’il ne va pas être triste que je parte. A bientôt, Narcisse. Je t’aime. »

Je déposai un bouquet de narcisses ainsi qu’un encens à la lavande devant son autel.
L'histoire de ma vie

HRP
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► Pseudo(s) fréquent(s): Arthur, Arthy, Anon ou “le moche, là ».
► Tu as quel âge? Vingt printemps
► Comment tu trouves le forum? Vraiment, je sais pas qui est le graphiste, mais c’est hideux ❤
► T'as pas un truc à nous dire hein ? Acceptez cette sagesse : « Si ta boule est trop grosse pour ta bouche, c’est pas ta boule. »
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Re: Vous voulez une camomille ? Dim 27 Juin - 23:56

Te voilà validé.e !

Bravo ! Te voici maintenant membre à part entière du forum et tu peux dorénavant RP !
Pense juste à faire ton carnet où tu renseigneras les détails sur tes Pokémons et tes RPs, puis Trismegis pourra enfin t'ouvrir ses portes !
Si ça t'intéresse et si tu es concerné.e, pense aussi à jeter un coup d'œil aux Clubs !

Amuse-toi bien ! Vous voulez une camomille ?  2584307381

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