[R18] Boire seul c'est bien, boire a deux c'est mieux! (PV Lavande)

16 Juillet 2021:

Et merde... Je n'ai pas réussi. Depuis que j'ai revu Vivian, il me hante tel un fantôme dès que je ne suis plus occupé, soit quasiment tout le temps vu le peu d’intérêt que j'ai pour la société en général. La nuit aussi, il ne me quitte pas, apparaissant tantôt dans des rêves érotiques qui me frustre au réveil, tantôt dans un remake macabre de notre séparation qui me font me lever en larme. Franchement hein... Quel genre d'homme chiale au réveil ?! Pas moi, je le refuse... Et pourtant, je n'y coupe pas.

Alors oui, j'ai sombré de nouveau. Une bouteille, puis deux, puis le bar  du coin de la rue à défaut d'en posséder encore. J'ai esquivé le regard de jugement de Bicorn en l'envoyant dans sa ball avant de m'affaler sur l'un des tabourets du bar des quartiers mal-famés, là ou traine la plupart des Renegat où ceux que le monde à oublier. Là où je ne risque pas de croiser des gens du travail. Au fonds, même si l'un d'eux passerait dans le coin, nul doute qu'on ne se parlerait pas. J'étais déjà pas très intéressé avant, je me suis encore plus refermer depuis le retour de Vivian. Ce matin, je n'ai même pas apporté le reste des plantes coupés à Lavande, je les ai simplement laissé dévorer par mon Tauros.

Bref, les verres passent, se vident, et je maudis cette résistance à l'alcool que je me suis faites après trois années à picoler non-stop ou presque. Après plusieurs verres, je sens enfin un peu d'effet, tels qu'une bouffée de chaleur et quelques rires nerveux en me rappelant certains souvenirs amers. Allez, encore quelques autres et je devrais oublier non ?

J'entrevois une longue chevelure dans le grand miroir poussiéreux de derrière le bar... Vivian ?... Non. Ce n'est pas un endroit pour une princesse... Et ce n'est pas blanc. C'est violet. Mais qu'est-ce qu'on s'en fout après tout de la couleur non ? C'est long et je suis sur que ça sent bon... Peut-être pas l'Eucalyptus, comme pour lui, mais autre chose. L'alcool aidant, je me lève pour aller voir, prenant aussi délicatement que je le ferrais pour Vivian la longue chevelure dans ma large main pour en sentir l’effluve. Hum... ça sent l'eau aromatisé... comme celle dans la bureau du psy de bien-être Pokémon.

"Hum.... ça sent le Lavande... Mais c'est doux comme le Vivian..."

Je parle à voix haute sans m'en rendre compte. Je m'en fou de toute façon si on me trouve bizarre et qu'on finisse en castagne d'avoir sniffer les longs cheveux de la femme de je ne sais quel badboy... Cela finira peut-être par m'endormir et me faire oublier mon ex.

16 Juillet 2021:

Ah.... Ba c'était bien Lavande. Ignorant les regards ou les moqueries, je fis la moue. "Cher Tyren" ? Hey, depuis quand on était si proche tout les deux ? Je me souvenais pas qu'on l'était... Parce qu'on dit "Cher" à ceux qui le sont, proche, non ? Ou j'ai oublié? Je me laissais tirer par un bras vers le bar, me frottant la nuque de l'autre main en me demandant pourquoi l'alcool me fait oublier des choses que je ne veux pas et me laisse ce que j'ai envie d'oublier.

Je retrouve le fraicheur du bar, la dureté du tabouret de mauvaise qualité et mon verre vide. Quand Lavande réclame une bière avant de me demander ce qui ne vas pas, je gronde et fait signe au barman.

"Pas une bière, mettait lui un cercueil ! Quand on sort, ce n'est surement pas pour boire de la pisse de Caninos ! Et un pour moi aussi !"

Le cercueil, un cocktail qui mélange tout alcool qui vous tombe sous la main... C'est pas donner mais ça arrache bien! M'accoudant en attendant la commande - et gare si il lui met vraiment de la bière cet enfoiré... - je pose mon regard sur Lavande le temps de me souvenir de sa question.

"Ah mais si, je suis dans mon état habituel, ce sont les autres qui ne le sont pas. Toi par exemple... T'es pas censé boire que du thé ? Tu sais qu'il y en a pas ici heinnnnn? Surtout pas "ici" d'ailleurs.... Mais.... Oh! Je vois ! T'es plutôt venue en rencard c'est ça? ~"

J'ai un sourire qui s'étale sur mon visage. Pas ceux furtifs habituels, non, l'alcool me permet d'en faire des vrais a en dévoiler les dents.

"Je savais pas que tu aimais les badboys Lavande ~ Ni les pauvres. Ni les pauvres Badboys. Aloooors dis mois, c'est lequel !?! Qui de ces cons qui parsème la salle va avoir le privilège de t'empoigner tes jolies fesses, glisser sa langue contre la tienne pour savourer ton goût de thé et te pencher contre le bar hum ?"

J'observe la foule à la recherche du gagnant.

"Ou c'est toi qui le fera pencher ? Mais... Je trouverais ça moins excitant je crois. Ce serait du gâchis que de ne pas te visiter. Se serait comme laisser un bon gros steak juteux et de qualité sur une table alors que t'a un bon barbeuk à côté pour le faire grillé à point !"

Est-ce que je m'égare ? Totalement. Est-ce que j'en suis conscient ? Pas du tout... Est-ce qu'en plus je mime un peu ce que je raconte ? Tout à fait !

16 Juillet 2021:

J'ai du mal à suivre ce qu'il dit... Ou plutôt j'ai du mal a m’arrêter de parler pour l'écouter. Je crois qu'il a pester, à un moment, pour sa boisson mais quoi hein ? Il compte faire sa chochotte ? Il en voit un seul, ici, qui se contente d'une pauvre bière ? Bien sur que non. Et puis on ne vient pas non plus ici sans raison ! Allons, quoi, il a honte d'avoir rendez-vous ? C'est bon oh.... Je ne vais pas lui en faire une scène, je m'en fiche d'avec qui il couche ! Même si là c'est plus intéressant de penser à ça qu'au reste.

Quand il m'engueule en me tirant par le col et en me tapotant le front, je suis d'abords surpris avant de rire. On dirais une mégère. Cependant dès qu'il sortit le nom de Vivian, mon visage se refermait et mon regard se fit froids. D'un geste brusque, j'attrapais mon verre que je n'avais pas encore touché pour le descendre d'un coup avant de le reposer avec fracas sur le bar. J'enlevais ma main de la sienne, grondant également à ce doigt qui tapote ma tête. Est-ce que j'étais le genre à parler de mes amours ?! Surement pas ! Alors que je recommande, je lui répond d'un ton ferme :

"J'en ai rien à faire de l'embarras, rien à faire de Vivian et rien à faire de ta psychotoreilatentive."

Je n'attends pas que le barman ai fini de remplir mon verre que je le prends.... et l'observe, faisant tourné l'alcool ambré. Ma voix est bien plus calme, emprunte de douleur quand je reprends presque d'un murmure.

"Je sais déjà tout ce qu'il y à savoir la dessus, pas besoin d'un psy. On ne mélange pas les pierres précieuses et les vieux métaux, c'est tout, et si tu l'oubli, t'en paye le prix. Même si tu souhaites y mettre tout ton corps, ton cœur et ton âme, ce ne sera jamais suffisant et on t'arrache le dernier pour que tu le comprennes bien. Pour que jamais tu ne réessaye et salisse ce que tu chéri. En fait..."

Je repose mon verre... J'ai pas envie de boire là... Fait chier, je suis déprimé...

"Toi et Narcisse, c'est un peu la même chose. T'était le prince, c'était la paysan. Même si vous vous aimiez tout les deux, tu vois, Arcéus ne l'a pas laisser faire. Voilà. C'est cruel mais c'est sa loi. Tu reste à ta place et tu te la ferme, que ton cœur parte ailleurs ou non. Il n'y a pas besoin de plus d'explication ou de psychanalisation."

16 Juillet 2021:

Ah, il se trompe. Tellement. Si nous n'étions pas fait pour être ensemble, alors pourquoi nous étions si heureux ensemble avant qu'elle n'arrive hein ? Parce qu'on l'était... N'est-ce pas ? Ou est-ce que Vivian faisait semblant ? Avais-je été le seul tromper dans l'histoire ?... Non, je préfère ma version. Elle me semble légèrement plus acceptable.

"Tsss, Lavande, tu comprends rien... Vraiment rien... Mon bonheur c'était justement là, à ses côtés. Et c'est ce qui rends tout ça si douloureux."

Je soupire et l'observe affalé sur la table, les joues rouges. Sérieusement ? Un verre et il s'étale ? Il n'a jamais fait de grosses fêtes arrosés ou quoi ? Je viens lui poser le doigt sur la joue, appuyant plusieurs fois dessus.

"Hey... Redresses-toi là, on va croire que t'es bourré. C'est pas un truc à faire ici. On va penser qu'on peut te faire les poches facilement là... Ou les fesses... Ou les deux.... Je t'ai dit que t'avais un joli cul déjà?"

Pour ma part, je me sens crever. C'est surement le trop de boisson... Ou d'avoir parler de Vivian... Ou les deux. Je me relève, difficilement, tanguant un peu, et fouille dans mes poches, vidant le reste de ma monnaie sur le bar avant de m'adresser au barman rapidement.

"Hey, met ce qu'manque sur mon ardoise !"

J'attrape le bras de Lavande pour le redresser, voir le relever pour qu'il me suive.

"Allez ptit'prince des violettes, je te ramène ! Et t'as aucun droit de refuser!"

16 Juillet 2021:

Laisser le temps au temps.... J'y croyais plus franchement. Trois ans ce n'était pas assez peut-être ? Mais je n'avais plus envie d'en parler ce soir. Plus envie d'y penser non plus. Juste m’étaler et m'endormir dans un sommeil noir et profond sans le moindre rêve ni cauchemar.

Lavande avait beau être grand, il était pas si lourd que ça. Du moins bien moins lourds que Bicorn quand je devais le retenir ou des poids de la salle de sport. Même alcoolisé je pouvais le maintenir contre moi sans trop d'effort. Le seul problème serais surement que je marcherais autant en zigzag que lui mais... ça passerais non ? Ou du moins, ça à déjà tenu jusqu'à la porte du bar, non sans que je ris à son idée de dormir en ville. Et avec quel sous hein ?! Il semblait, tout comme moi, ne plus rien avoir dans les poches. Vu les hôtels du coin, même pour une couchette trouée, personne ne voudrait lui faire l’aumône ou à la limite, pour le dépouiller jusqu'à ses sous-vêtements. Parce qu'il avait cet air toujours chic, le Lavande, même complétement beurré.

Le temps que je savoure l'air de la nuit, il en fait de même, avant de me demander ou est-ce qu'on pourrait aller. "On"... Ahahaha. J'pourrais presque prendre ça comme une invitation tient ! J'en ris légèrement avant de tripoter un peu maladroitement ma ceinture pour en trouver la ball de mon Tauros.

"ON va nulle part, petit thé. Toi, tu vas rentrer et  moi aussi mais chacun de son côté hein... Je compte pas être sur-maudit pour avoir encore toucher à ce qu'il faut pas !"

Bicorn apparait devant nous, calme, tranquille, le museau déjà à terre à fouiller à la recherche de nourriture. Comme je ne compte pas laisser Lavande me dire sa propre façon de penser anti-maudissement et anti-destin, je l'attrape par les hanches pour le hisser sur le dos du gros ruminant. Enfin... C'était mon but... Parce que dans la réalité, l'alcool me fait tanguer et je me retrouve plutôt à la plaquer contre l'animal, le coinçant entre la bête et moi. Ah... ça fait pas très classe hein ? Après, je peux toujours faire comme si c'était fait exprès non ? Surtout que comme ça, si proche, ça offre un contexte plutôt chaud... Surtout qu'il est loin d’être laid, le prof, et que ses rougissements donnent envie de le croquer comme une pomme.

"Hey prof.... J'habite au coin de la rue. Canapé de merde mais table solide."

... Putain mais quel con... Non mais quitte à avoir envie de tenter le diable, pourquoi je lui sors pas carrément un :" viens je te montre le chemin puis je te démonte" ? Ou un truc peut-être plus classe vu qu'il est plutôt de la haute société ? Non... Je sais pas sortir un truc avec des mots trop distingué... Ah, puis merde, il va comprendre l'invitation non ?! M'en fout, si il répond pas juste d'un oui ou d'un non, je lui roule un patin pour le faire taire ! Là, au moins, se sera compréhensible !

16 Juillet 2021:

Ah... Et bien, pas besoin de me torturer l'esprit embrumer d'alcool avec des choix futiles que je me posent pas d'ordinaire quand je suis sobre vu que Lavande, de lui-même, entreprit de me tirer vers lui pour glisser sa langue autour de la mienne. Ah, j'allais pas dire non ma foi ! J'y répondais avec envie, une main glisser dans sa nuque, l'autre sur l'une de ses fesses, pressant son corps entre le mien et celui de Bicorn. Celui-ci ne semblait pas bien heureux d'être utiliser de cette façon et attira mon attention d'un coup de queue avant de souffler son mécontentement d'un soufflement de nasseaux. J'en stoppais alors le baiser avant de patpater l'animal.

"Oui Bibi... On rentre..."

Comme conscient qu'on pourrait ni marcher, ni lui grimper dessus, le mastodonte se coucha pour être à niveau. J'en profitais pour cette fois réussi à glisser Lavande dessus et moi de même, de quoi pouvoir continuer à nous chauffer sur le court chemin de mon appartement par quelques caresses et baisers.

Enfin, appartement... c'est plutôt un vieux studio à l'étage... sans ascenseur. Heureusement pour moi que la cage d'escalier est assez large pour laisser passer mon Pokémon même si ça façon de monter les marches, maladroites, nous fait pas mal tanguer et marque les murs de coups de cornes et de queues. Au moins ça me permet de garder Lavande contre moi de tout le long et de faire le pseudo protecteur. Pauvre Bicorn, trop large pour entrer par la porte, rejoins vite sa ball pour enfin pouvoir se reposer de la soirée.

Bien qu'installer ici pour avoir de l'intimité, l'endroit n'a rien d’accueillant. Mes rares cartons trainent encore, fermés, dans un coin, les couleurs sont ternes, les décorations absentes. Pas une photo, pas un livre, pas le moindre signe de vie en fait si ce n'est la bouteille vide que j'ai laisser avant de descendre au bar, le cendrier plein et les deux altères rangées à côtés du canapé. Comme j'ai encore ignoré la facture, pas d’électricité non plus, j'affiche du coup la lumière par des bougies que j'allume. On dira que c'est pour le côté romantique, ça passera bien.

Pas la peine de papotage ou de proposer à boire hein... Ce serait inutile je pense. Je préfère m'occuper de nouveau de lui, me glissant dans son dos alors qu'il zyeute un instant l'endroit pour soulever ses cheveux et pouvoir mordiller sa nuque en lui enlevant sa veste. Il n'en aura plus besoin pour les heures à venir. Ni de ça, ni de ses autres vêtements d'ailleurs...

16 Juillet 2021:

Fleur bleu... Je l'ai été... Je le suis peut-être encore au fond mais là, non, c'était simplement un côté pratique et nécessaire. Je ne l'avouais pas néanmoins, esquissant juste un sourire. On n'allait pas gâcher la soirée à papoter lumière quand même ?

Soirée qui allait se révéler pleine de surprise, je le sens ! Lavande cachait-il plus de d’intérêt que je ne le pensait ? En enlevant sa chemise, il me dévoilait un torse marqué de cicatrices. Deux exactement, parallèles, d'égal longueur. Ma première pensée fut de croire qu'il s'était peut-être fait empaler par un jeune Tauros énervé mais ce ne serais pas si net non ? Peut-être que Narcisse avait des tendances sadiques et lui avait graver son appartenance son son corps ainsi ? Peut-être trop extrême... Un ancien accident avec une sorte de fourche ? Alcool ou non, cela m'intriguait et je pris le temps de glisser mes doigts sur l'une des blessures. Intéressant le Lavande... Il me rendait bien curieux sur le coup. Et qu'y a-t-il de plus excitant que ce dont on est curieux hein ? Certes, j'avais déjà envie de lui avant mais encore davantage maintenant.

Et bien... Je suppose que c'était à mon tour. Comme je n'avais pas pris de veste pour descendre boire, je n'eus qu'à enlever le débardeur qui rejoignis sa chemise au sol, dévoilant le haut de mon corps à la lumière des bougies. Je n'ai pas ces cicatrices... A vrai dire j'en ai aucune malgré le nombre de fois ou je me bats. Ma magie n'est pas spectaculaire, pleine de flamme, d'eau, de fleurs, de lumière ou de ténèbre, non, elle agit bien plus sur le corps, la défense, les regards et j'en passe. Pratique pour éviter les marques et en donner davantage aux autres.

Si je n'ai pas de cicatrice, en revanche je suis tel une toile décoré d'une multitude de dessins qui s'entremêlent, prenant base sur les pectoraux et sur les omoplates pour s'étaler jusqu'à mes poignets. D'ici quelques années, je serais surement entièrement recouverts si je continu à se rythme là mais pour me libérer l'esprit, hors mes addictions, je n'ai jusqu'à maintenant rien trouver de mieux que l'épuisement du sport et la douce piqures des aiguilles.

Allons, trêve de découverte sous la douce lumière, nous sommes pas là juste pour nous observer non ? Alors je l'attrape par le pantalon pour le tirer de nouveau contre moi, le dévorant d'un baiser alors que je lui déboutonne le bas. Si j'ai la bosse au pantalon sous la ceinture, je ne sens aucunement celle de mon compagnon de soirée. Peut-être a-t-il besoin de plus d'excitation ? De préliminaire ? Bien, ça ne me dérange pas. J'ai beau avoir un coup dans le nez, le plaisir, c'est quand même mieux à deux. Je vais le détendre, le Lavande ~

Enfin... Le tendre plutôt...

Ou... pas ...?...

Difficile de tendre quelque chose qu'on trouve pas sous ces doigts. J'ai louper un truc ? C'est peut-être tout petit... Dans le doute, autant lui abaisser le pantalon tout entier ! En le faisant, je m’accroupis, pour mieux voir, et, si il le faut, l'aider un peu à se raffermir mais... Rien ? J'ai pas bu à ce point là quand même ? Ou j'avais vu juste et plus que le lacérer au torse, Narcisse l'aurait aussi castrer ? C'est dommage quand même...

16 Juillet 2021:

Au courant ? Bah... C'est pas comme si je faisais attention à ce genre de détail. Enfin... si... ou  non. Enfin je me comprends et oh c'est difficile de réfléchir bourré! Transgenre, c'est quoi déjà... Homme-femme comme les diva je sais plus trop quoi ? Nan vu qu'il ressemble à un gars, le contraire alors ? Oh, puis merde, on s'en fout, c'est pareil. Peut importe il sent toujours bon, il est toujours beau et j'ai toujours envie de passer une nuit agréable. Et puis il...? Elle.... Iel ?... Bref, Lavande avait décider de prendre les choses en mains, littéralement, pour me donner du plaisir et me faire oublier tout ça. C'est pas difficile vu comment ma lance, à la diète depuis mon retour, réclame de l'attention.

"Va pour le transprincesse, je connais pas, mais pourquoi pas."

Par contre, du coup, ma tête, même bourré, placarde un panneau rouge sur la tête de Lavande avec en sous-titre : Délicat, oublis les poignes fortes, la tignasse tirer, le popotin fessé... Un reste de l'éducation de ma mère. Va donc pour le côté "fleur bleue" comme il disait, ça me convient aussi tant que ce n'est pas trop nianian. D'ailleurs, parlant de nianian, hors de question de le laisser tout faire pendant que je profite de la caresse de ses doigts !

Je viens le choper par les fesses et le porter pendant deux-trois pas, le temps du trajets pour atterrir sur le vieux canapé qui se met à grincer sous nos poids. Je fais attention à me maintenir au moins sur un bras pour ne pas l'écraser même si il fait ma taille et viens le dévorer, de l'épaule jusqu'au nombril avant de descendre ma langue plus bas encore. Comme toute bonne plante, il faut préparer la terre avant de planter ~

Et je compte planter, replanter, re-re-planter ce jolie bouquet de Lavande....

16 Juillet 2021:

Lavande avait très bien compris ce que je comptais faire, me libérant le passage avant de me kidnapper entre ses cuisses. La position me convenait, me permettant de me libérer du reste de mes vêtements tout en gardant la flamme du désir de mon compagnon de soirée bien allumé. Je l'en laissais glisser ses mains dans mes cheveux ténébreux et sa voix résonnait en écho dans le studio presque vide. Premier soupire de désir depuis mon emménagement. Les voisins ? Ah, je ne dit rien quand ils s'amusent alors ils n'ont pas intérêt à venir tout gâcher ou ça va mal se passer. Et puis... Il faut bien baptiser ce vieux canapé d'occasion non? Même si il a dût déjà en voir d'autre...

Chose pratique avec lui, c'est que c'est vite humidifié. Capacité spéciale de la gente féminine. Cela ne m'empêche pas de prendre mon temps à coup de langue, de suçotement et -par ce que je reste aussi sauvage que mon Tauros - quelques mordillements joueurs histoire de rappeler inconsciemment que je ne suis pas tout mignon tout doux.  

D'ailleurs, je fini par ignorer sa fleur pour voler jusqu'à ses lèvres et planter mon dard pendant que je viens butiner ses lèvres. J'ai comme un essaim qui bourdonne de plaisir au creux de mon ventre et quelques râles rauque qui s'échappe de mes lèvres alors que je pollinise la Lavande d'abords avec douceur puis de plus en plus animal.  Autant dire qu'à se moment là, je ne pense plus au venin de ma douloureuse reine des abeilles si cruelle, non, tout mes pensées sont sur cette jolie plante entre mes bras et son corps qu'il m'offre comme le plus doux des nectars.

16 Juillet 2021:

On en possède jamais assez de mot pour expliquer ce que l'on ressent lors d'un ébats au plaisir partager. La seul chose dont on est certain, même lorsqu'on a l'esprit embrumer par l'alcool, c'est que sa fait du bien autant au corps qu'au cœur et à l'esprit. On finit sur une touche aussi légère qu'un Altaria avec l'impression de flotter dans les airs à quelques mettre du paradis d'Arceus. Sur le coup, je lui en voulais pas à celui-là même si je m'en mordrais peut-être les doigts plus tard.

C'est vrai qu'on pense souvent que je suis brute - ce qui est plutôt vrai - mais je ne suis pas un goujat non plus. Le désir rassasié, le feu éteint par aboutissement de ce corps à corps, je recouvre Lavande de mes bras protecteurs et du vieux plaid kaki aux motifs de l'armée. Pas que l'on craigne grands choses chez moi mais c'est un geste instinctifs. Je dois avouer qu'entre l'alcool et le sport de chambre, je ne mis pas longtemps à sombrer dans le sommeil. Pendant celui-ci je ne pu m'empêcher de le garder tel un doudou, le nez perdu dans sa longue chevelure. Me jouant comme souvent des sales tours, mon esprit s'amusa à transformer le professeur en mon ex-compagnon dans mes songes, glissant un sourire heureux sur mon visage pendant quelques heures d'un sommeil paisible. Hélas, comme pour tout, les bonnes choses ont leur fin aussi.. Le retour à la réalité risquait d'être difficile.

16 Juillet 2021:

Si le son de la douche me passe du sommeil profond à celui de léger, c'est l'odeur du café qui me fait ouvrir les paupières. L'alcool s'est éclipsé pour laisser place à la migraine qui me martèle le cerveau tel un Picassault qui s'acharne à percer son arbre de son bec. J'avais pris autrefois l'habitude de la faire passer avec une dose d'alcool dans le breuvage d'un noir d'ébène mais j'avais quand même ralenti depuis mon retour sur l'île. Enfin, oui, j'avais...

Mon regard se pose sur les tasses fumantes... Deux... Puis se lève vers Lavande occupé à se brosser les cheveux tel la princesse Raiponce. Hum... C'est l'odeur de mon shampoing non ? Une odeur boisé avec une note de cuir fraichement tannée... J'ai jamais compris comment les gens arrivaient a reproduire ce genre d'odeur...

Mais je m'égare. Un long bâillement m'échappe avant que je ne soupire et me redresse. Je ne suis pas du tout gêné par la nudité, encore moins avec quelqu'un qui à déjà tout vu et tout touché. Tendant le bras, je récupère en silence la tasse que je glisse jusqu'à mes lèvres, pas franchement bavard au réveil et encore moins quand je sais que le café va pas être des meilleurs. C'est sympa les bons sentiments mais quand on sait pas le goût des autres, mieux vaut parfois s'abstenir ! J'en râlerais presque au réveil si...

Si en fait il n'était pas mauvais du tout. Bien fort. Sans sucre. Après la première gorgée, je fixe la tasse comme si il y avait un truc pas net dedans, avant d'en reprendre. D'accords... Sur ce coup là... J'ai peu être été de mauvaise foi. Alors que je bois, assis, nu sur la canapé, les cheveux emmêlé et pas encore rasé du matin, je fixe Lavande. Et... Je ne sais pas quoi dire. Je ne sais pas ce qu'il pense, ce qu'il croit, et j'ai franchement pas envie de faire le salaud ce matin mais il le faudra peut-être bien.  Si je serais pas contre de remettre ça hors de l'académie, c'est hors de question que ça se finisse comme avec Vivian et des gens qui s'attachent après une nuit, j'en ai déjà vu. Mieux vaut prévenir que guérir surtout si ça ne se guérit pas...

Ouai, faut vraiment qu'on parle de cette nuit... Mais j'ai tellement pas l'envie... En fait, le silence c'est bien aussi et on verra après la cigarette d'après café hein...

16 Juillet 2021:

Un bonjour... Une excuse...

Je ne lui réponds pas de suite, le temps de finir ma tasse que je repose ensuite sur la table basse. Ce n'est qu'en me levant que je lui lance un "salut" avant de récupérer mon paquet de cigarette et d'aller jusqu'à la seule fenêtre du studio que j'ouvre en grands pour aérer parce que autant avouer que ça sent le sexe là. Bon, c'est pas désagréable mais quand même, puis ça lui évitera d'avoir l'odeur du tabac dans le nez de bon matin. J'allume ma drogue végétal, aspire en coup, recrache la fumée en observant les rues qui semblent aussi longue que moi à se réveillé.

"J'ai bien dormi, ouai... Et toi?"

En fait... J'ai même dormi mieux que depuis quelques temps mais ça, ce ne sont pas vraiment ses affaires. Un peu mieux réveillé maintenant, je me sentais plus à l'aise pour discuter.

"Pour un gars qui passe son temps à boire du thé, tu fais un café pas trop mauvais."

Enfin, un bon café quoi. Oh, puis c'est pas un psy-prof ? Il comprendra bien ce que je veux dire, pas besoin de me plier la cervelle en quatre. Ou c'est que c'est un mauvais psy.  D'ailleurs, en y pensant, devais-je continuer à l’appeler au masculin ? Oh, puis merde au fond, je suis trop habitué à ça pour changer maintenant...

Une velouté de fumée qui s'échappe de nouveau entre mes lèvres et je rajoute en l'observant , accoudé à la fenêtre, toujours autant dévêtu.

"Je vais être sincère avec toi Lavande (comme si je ne l'étais jamais ? Non, pas mon truc de dire des choses que je ne penses pas mais disons... que c'est pour mettre un minimum de forme ? Ouai, voilà...), je n'ai rien contre les ..."

Merde, c'est quoi le mot déjà? Je me gratte le menton un instant le temps de m'en souvenir.

"..Transgenre (Pourquoi y a princesse qui me viens a l'esprit d'un coup?...), seulement si j’ai rien contre les coups d'un ou plusieurs soir, je ne suis pas un personne qu'on met en laisse. Je ne suis ni fidèle ni à remuer la queue au moindre petit signe comme un petit Caninos."

Voilà, au moins c'était ferme et précis. Bon, je voyais pas Lavande se mettre à chialer et a partir en courant comme quoi j'ai abusé de lui cette nuit mais bon, cela m'est déjà arriver à Kalos. Et puis, restons toujours sur le même principe : il faut mieux prévenir que souffrir !

16 Juillet 2021:

Tant mieux si il ne trouvait pas le canapé inconfortable. Bon, il y avait pire, certes, mais je pense encore que la table est mieux pour certains passages d'excitation extrême... Je suis sur d'ailleurs que ce serait à la taille parfaite pour faire pencher Lavande juste comme il  faut, une main à lui tenir la taille, l'autre à lui empoigner sa longue tignasse, une vue imprenable sur la peau de son dos pâle et la courbure de ses reins... Mais bon, je m'égare. Au moins a-t-il compris le compliment même si je ne sais pas comment prendre le fait qui puisse m’analyser si facilement. Autant ça à un côté adorable d'une personne qui fait attention aux autre, autant ça à un coté dérangeant car il y a des choses que je ne veux pas qu'on lise en moi.

Exactement comme "ça". J'étais plutôt d'accords sur le principe de rester collègue, voir ami, et surement que j'aurais pu rajouter amants irréguliers au besoin mais pour le reste... Il était obliger de faire ça et me sortir une analyse ? Je ne l'avais pas choper entre mes jambes pour ne pas avoir à payer une séance de psy hey! D'ailleurs mon regards c'était fait un moment dur et froids, tel un bouclier invisible avant que je vienne écraser mon mégot dans le cendrier déjà plein. Au passage je venais récupérer la bouteille vide que j'avais laisser trainer hier pour la jeter à la poubelle.

"Ne viens pas gâcher une soirée presque parfaite avec une pseudo analyse, prof... Ce serait un coup à me faire regretter de ne pas être plus "frontal". Je suis comme je suis, c'est tout."

Son analyse était loin d'être fausse mais je ne me sentais pas encore d'en parler. Comme si le garder pour moi et en souffrir encore me permettait en même temps de ne pas l'oublier. Qui sait si ce n'est pas pire après, quand on oublis ? Parce que si on oubli, au fonds, c'est peut-être qu'on aimait pas vraiment non?... Je rajoutais tout de même, comme pour faire dévier la conversation sur autre chose de moins douloureux ou énervant et repartir sur un chemin plus joueur :

"Quand à mon amour, comme tu l'as vu hier, j'en donne toujours."

C'était pas le même que celui dont il parlait mais on s'en fout. Cela restait une sorte d'amour quand même non ? ~